Ceyla Pazarbasioglu a critiqué dans le magazine interne du FMI la promulgation le 30 octobre par le président ukrainien Viktor Iouchtchenko d’une loi augmentant les minima sociaux. „Protéger les pauvres, les chômeurs et les plus vulnérables est une priorité pour nous (…) Mais nous devons faire face à la réalité: la disponibilité des financements impose des limites claires aux hausses des dépenses“, a-t-elle expliqué. La loi a relevé le salaire minimum de 11% au 1er novembre. Le minimum vital a été augmenté de 12% à la même date et doit être encore revalorisé de 18% au 1er janvier. La mesure doit coûter l’équivalent de 7% du produit intérieur brut en 2010, d’après les calculs du FMI. Pour Mme Pazarbasioglu, ces hausses sont incompatibles avec les engagements de l’Ukraine vis-à-vis du FMI, qui lui a consenti en novembre 2008 un prêt du FMI de 16,4 milliards de dollars, dont le pays a reçu jusqu’à présent un total de 10,6 milliards de dollars. „En 2010, le gouvernement s’est engagé à augmenter les salaires et retraites conformément aux prévisions d’inflation. Cela impliquerait une augmentation de 10%“, a-t-elle précisé. Le FMI voit dans ces mesures le danger d’une „hausse du chômage ou de l’inflation“, pour un pays qui „est toujours dans une situation extrêmement fragile“, a considéré la chef de mission.
4. November 2009 - 17.20 Uhr
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