Jusqu’à 36 heures de retard pour des passagers de la SNCM, bloqués à Marseille

850 passagers étaient bloqués à quai depuis lundi soir. 500 autres les avaient rejoints mardi soir pour un départ prévu en principe vers 23H00, mais „de nouvelles vérifications de la coque pour garantir la sécurité des passagers“ avaient provoqué un retard supplémentaire. L’accident, „une première pour la SNCM“ selon Jacqueline Franjou, directrice de la communication de la SNCM, dont Veolia Transport est actionnaire à 28%, s’est produit lundi soir à Marseille alors que le mistral soufflait à 100 km/h. Pour accoster, le Napoléon-Bonaparte avait fait appel selon la procédure à un remorqueur mais le filin a brusquement cassé, ce qui l’a déstabilisé. Le commandant a réussi à redresser le navire en jetant l’ancre mais l’avant droit a heurté une passerelle du port, occasionnant une déchirure de plus de quatre mètres dans la coque, au-dessus de la ligne de flottaison. Au total, il a fallu changer les plaques de la coque sur environ dix mètres, sous le contrôle du bureau Veritas, a précisé la porte-parole. Au total, près de 1.400 passagers se trouvaient à bord du Napoléon-Bonaparte lorsqu’il a appareillé mercredi pour Propriano, a-t-elle encore précisé. La traversée leur est offerte, avec des compensations supplémentaires pour les 850 passagers bloqués depuis lundi soir, auxquels des repas ont été donnés, a-t-elle précisé.