Géorgie: Mouvements de troupes mais pas de retrait massif à la frontière ossète

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Des camions militaires et d'aide humanitaire se croisaient dans les deux sens lundi matin à Zaramag, le poste frontière entre la Russie et le territoire géorgien séparatiste d'Ossétie du sud, mais les troupes russes ne semblaient opérer aucun retrait massif.

Une dizaine de camions du ministère russe des Situations d’urgence, présumés transporter l’aide humanitaire mais tous bâchés ou fermés, faisaient route vers l’Ossétie du sud, a constaté l’AFP. Une vingtaine d’autres attendaient de passer la frontière dans cette région montagneuse du Caucase, ainsi que 7 camions militaires apparemment chargés de planches et d’autres matériaux. Dans l’autre sens, en provenance de l’Ossétie du sud, plusieurs convois de camions de l’armée faisaient route vers la Russie, bâchés et contenant apparemment du matériel militaire. Mais le mouvement était nettement moins important que dans l’autre sens. Une quarantaine de blindés russes étaient garés à la frontière, sans qu’il soit possible de savoir s’ils faisaient route dans un sens ou dans l’autre, ou s’ils étaient postés là pour sécuriser la frontière. „Il n’y a pas de retrait pour le moment“, a dit un soldat russe à l’AFP. Selon un responsable de l’administration présidentielle russe accompagnant un groupe de journalistes, Alexandre Matchevski, le retrait des troupes que Moscou s’est engagé à commencer lundi „commencera demain (mardi) matin“. „Nous ne sommes pas entrés en un seul jour, et il faudra plusieurs jours pour que le retrait s’effectue“, a-t-il ajouté. Des dizaines de civils font également route vers l’Ossétie du sud dans des autocars et des minibus. „Je suis de Tskhinvali (la capitale d’Ossétie du sud). Ma maison est détruite mais il faut bien y retourner“, dit une femme ossète à l’AFP. A Moscou, le Service fédéral des migrations a affirmé que 8.000 des 37.000 réfugiés d’Ossétie du sud avaient déjà regagné le territoire séparatiste géorgien.