GB:Vidéo rendue publique par les parents de la petite Maddie

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Les parents de la petite Madeleine McCann, disparue en mai 2007 au Portugal, ont lancé à l'approche de Noël un appel à l'aide pour tenter de retrouver la fillette, dans un message accompagnant une vidéo qui la montre jouant avec ses frère et soeur en décembre 2006.

 La vidéo rendue publique dimanche montre la petite Maddie en compagnie de ses cadets au domicile familial à Rothley, dans le Leicestershire, dans le centre de l’Angleterre. La scène avait été filmée en décembre 2006, cinq mois avant sa disparition. La petite Maddie est assise sur les marches de la maison, entourée de ses cadets, les jumeaux Sean et Amelie, qu’elle encourage à imiter ses gestes. „Frappez dans vos mains, un, deux trois“, s’exclame la fillette. C’est la première fois qu’est rendue publique une vidéo où on entend la voix de Maddie.
„Noël est une période pour les enfants. S’il vous plaît, aidez-nous à récupérer notre fille“, demandent Kate et Gerry McCann dans un message accompagnant ces images. „Ce sera notre deuxième Noël sans notre fille. Aidez-nous pour qu’il n’y en ait pas un troisième“, disent les parents qui n’apparaissent pas sur la vidéo. „Kate et Gerry ne souhaitent rien ajouter d’autre. Leur sentiment est que la vidéo parle d’elle-même“, a indiqué le porte-parole de la famille Clarence Mitchell. „Peut-être que quelque part, quelqu’un détient une information vitale qui pourrait aider à la retrouver“, a-t-il dit. Selon lui, les parents de la fillette britannique „continuent à déployer de gros efforts en coulisse“ pour tenter de la retrouver. Madeleine McCann avait disparu le 3 mai 2007, quelques jours avant son quatrième anniversaire, alors qu’elle dormait dans une chambre dans un complexe touristique de Praia da Luz (sud du Portugal), où séjournait sa famille. Kate et Gerry McCann, qui avaient lancé une campagne médiatique d’une ampleur spectaculaire pour la retrouver, invoquant la thèse de l’enlèvement, avaient eux-mêmes été inculpés par la justice portugaise. Mais cette dernière avait décidé en juillet de classer l’affaire „faute de preuves“ et de lever la mise en examen des parents et d’un troisième suspect.