France/Rejets trop élevés de carbone 14 au Tricastin: une habitude selon la Criirad

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Le non-respect des limites de rejets radioactifs dans l'atmosphère \"devient une habitude à la Socatri\", a estimé jeudi la Criirad, au lendemain de l'annonce d'un dépassement des rejets mensuels de carbone 14 à l'usine du groupe sur le site nucléaire du Tricastin à Bollène (Vaucluse).

Le non-respect des limites de rejets radioactifs dans l’atmosphère „devient une habitude à la Socatri“, a estimé jeudi la Criirad, au lendemain de l’annonce d’un dépassement des rejets mensuels de carbone 14 à l’usine du groupe sur le site nucléaire du Tricastin à Bollène (Vaucluse). „Les limites annuelles de rejets ont été très largement dépassées (pour ne pas dire pulvérisées) en 2006 et 2007“ à la Socatri, indique dans un communiqué la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité. Les rejets de carbone 14 dans l’atmosphère ont été „30 fois supérieurs à la limite réglementaire en 2006 et 42 fois en 2007“, note l’association. Or, la Criirad rappelle que „des nouvelles limites de rejets d’uranium, de transuraniens (plutonium, américium..), de carbone 14 et de tritium (…)“, plus élevées que les précédentes, „sont entrées en vigueur mi-février 2008“ et que par conséquent, le dépassement de 5% annoncé mercredi en rejets de carbone 14 est d’une valeur „très proche des rejets de 2007“. La Criirad souligne par ailleurs le retard de „près d’un mois“ entre la découverte par l’exploitant et sa divulgation à l’Agence de sûreté nucléaire (ASN), et regrette qu’Areva n’ait pas communiqué sur ce sujet à la „réunion de la CIGEET (Commission d’Information auprès des Grands Equipements Energétiques du Tricastin) du 18 juillet pourtant centrée sur ses activités et sur la violation de la limite de rejets liquides“. Mercredi, l’ASN a annoncé que la Socatri avait constaté le 4 juillet, lors du traitement de déchets, „un dépassement, pour le mois de juin, de sa limite de rejet mensuelle de carbone 14 gazeux“, qui ont continué après l’arrêt de l’activité de l’atelier en cause, et a classé l’incident au niveau 1 de l’échelle Ines (qui en compte 8).