France/Dati fait la promotion de sa loi pénitentiaire à la prison \“pilote\“ de Metz-Queuleu

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Des expérimentations en cours sur les conditions de détention à la maison d'arrêt de Metz-Queuleu et au centre pour peines aménagées (CPA) de Metz \"sont l'illustration du texte qui sera présenté au parlement\", a déclaré la ministre de la Justice, Rachida Dati, vendredi à Metz.

 „Mon projet de loi pénitentiaire consacrera ces expérimentations en leur donnant un fondement législatif“, a ajouté la Garde des Sceaux à l’issue de la visite de ces deux établissements. Une première lecture de ce projet de loi „aura lieu avant la fin de l’année“ devant l’Assemblée nationale, a assuré Mme Dati devant des journalistes. Metz-Queuleu, où les détenus condamnés ont été séparés de ceux en attente de leur jugement, est l’un des „sites pilotes“ en France pour l’application des nouvelles règles pénitentiaires européennes édictées en 2006 par le Conseil de l’Europe.
Le CPA de Metz reçoit, lui, des détenus en semi-liberté ayant un projet de réinsertion validée par un juge d’application des peines. Seulement deux autres établissements de ce type existent en France, à Marseille et à Villejuif (Val-de-Marne).
Auparavant, la ministre s’était rendue au centre de détention d’Ecrouves, près de Toul (Meurthe-et-Moselle), où des incidents avaient opposé la semaine dernière une cinquantaine des 250 détenus et où des membres de l’administration pénitentiaire avaient été agressés. Devant les personnels de cet établissement, elle a assuré que „des poursuites seraient engagées“ contre les auteurs des faits. Elle a parallèlement rappelé les deux piliers de sa politique pénale: fermeté dans l’application des peines mais aussi „droit à une deuxième chance“ à la faveur d’un meilleur aménagement des peines devant faciliter, selon elle, la réinsertion des détenus.