Le feu s’est déclaré mardi après-midi à l’intérieur de la zone militaire pour une raison encore inconnue, et compte tenu du risque d’explosions, le gouvernement régional et le ministère de la Défense travaillent en collaboration pour le contrôler le plus vite possible. Selon un premier bilan, l’incendie a ravagé 3.500 hectares de petite colline et d’herbes sèches à l’intérieur du camp militaire ainsi que 1.500 hectares hors du camp.
Les autorités régionales ont déclaré dans un communiqué que les opérations d’exctinction sont rendues difficiles par les températures très élevées (40°C) et par les rafales de vent plus fortes que la veille, devant atteindre mercredi les 20 km/h. „Le flanc gauche de l’incendie qui se dirige vers (le village de) Remolinos, est le plus actif“, ont indiqué les autorités, ajoutant qu’une évacuation n’était pas nécessaire pour le moment. D’autres foyers isolés étaient toujours actifs à l’intérieur du camp militaire.
D’importants moyens aériens et 300 personnes ont été déployés pour freiner l’avancée du feu.
Depuis janvier, 84.064 hectares sont partis en fumée, soit déjà le double de la surface brûlée sur l’ensemble de l’année 2008 (39.900 hectares), selon des chiffres publiés mercredi par le ministère espagnol de l’Environnement. L’Espagne est un des pays les plus touchés de l’Union européenne par les incendies estivaux, avec l’Italie. Après deux années noires en 2005 (155.000 hectares brûlés) et 2006 (188.000), l’Espagne avait été relativement épargnée ces deux dernières années, malgré deux incendies importants aux Canaries en 2007. Les températures étaient particulièrement élevées mercredi, pouvant atteindre les 40 degrés, et les autorités ont placé en alerte pour hautes températures la majorité des régions du pays.
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