Crise financière: Sarkozy pour la justice même s’il n’a jamais été de gauche

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Le président français Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois réclamé mardi soir à New York que les responsables de la crise financière internationale en assument \"les conséquences\", assurant que même s'il n'a \"jamais été de gauche\" il aimait \"la justice\".

„Quand les affaires vont bien, il est normal que beaucoup de gens gagnent beaucoup d’argent. Mais quand les affaires vont mal, il est normal que ceux qui se sont si lourdement trompés en assument les conséquences et les responsabilités“, a déclaré M. Sarkozy en recevant le prix de l’homme d’Etat 2008 décerné par la fondation Appeal of Conscience. „C’est sans doute une faiblesse, mais moi Carla“, a-t-il lancé à son épouse, „je n’ai jamais été de gauche, mais j’aime la justice“. „Et ce n’est pas juste que ceux qui nous ont conduits où ils nous ont conduits n’assument pas les responsabilités qui sont les leurs. La liberté, ce n’est pas la loi de la jungle“, a poursuivi Nicolas Sarkozy. S’exprimant devant l’assemblée générale des Nations unies, Nicolas Sarkozy a proposé mardi la réunion d’un sommet international sur la „plus grave“ crise financière depuis les années 30 et plaidé pour un „capitalisme régulé“ réprimant les abus. Décerné chaque année par la fondation Appeal of Conscience du rabbin Arthur Schneier, le prix de l’homme d’Etat récompense un responsable politique engagé dans la promotion de la liberté religieuse. Nicolas Sarkozy y succède au palmarès à la chancelière allemande Angela Merkel (2007) et au président brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva (2006).