Belgique et Danemark ouvrent leur marché de l’emploi aux pays de l’Est

Belgique et Danemark ouvrent leur marché de l’emploi aux pays de l’Est

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La Belgique et le Danemark ont décidé d'ouvrir pleinement à partir de mai leur marché de l'emploi aux ressortissants des pays de l'Est ayant rejoint l'UE en 2004 (Pologne, République tchèque, Slovaquie, Slovénie, Hongrie et les trois pays baltes), a indiqué Bruxelles.

 Sans surprise, l’Allemagne et l’Autriche ont en revanche informé Bruxelles qu’elles entendaient restreindre l’accès de leur marché du travail aux travailleurs de ces huit pays jusqu’à la fin avril 2011, a précisé mercredi la Commission européenne dans un communiqué. Le Danemark vient aussi de décider d’ouvrir son marché à la Bulgarie et à la Roumanie, pays entrés dans l’UE en 2007, a précisé la Commission européenne. Les restrictions doivent toutes disparaître le 30 avril pour les huit pays de l’Est intégrés cinq ans plus tôt. L’échéance ultime pour la Roumanie et la Bulgarie (pays entrés en 2007) est fixée au 31 décembre 2011. Les capitales peuvent néanmoins demander une rallonge de deux ans si elles démontrent que ces immigrés européens perturbent fortement le fonctionnement de leur marché du travail ou menacent de le faire, une notion floue dans les textes. Les deux derniers bastions à recourir à cette possibilité de rallonge pour les huit pays entrés en 2004, l’Allemagne et l’Autriche, exigent des travailleurs de faire une demande de permis de travail avant de pouvoir occuper un emploi. La Commission examine actuellement leurs arguments pour justifier une prolongation. „Je respecte pleinement les droits des Etats membres, dans le cadre du traité d’adhésion à l’UE, de prolonger des arrangements transitoires“, a noté mercredi le commissaire européen au Travail Vladimir Spidla. „Cependant, les rapports de la Commission ont révélé que les flux migratoires, après l’adhésion de nouveaux pays à l’UE en 2004 et 2007, ont eu des impacts économiques positifs dans les pays qui n’ont pas restreint la libre circulation des travailleurs“, a-t-il souligné. „Même dans le contexte de la crise économique actuelle, la levée des restrictions éviterait les problèmes les plus sérieux associés à des marchés du travail fermés, en particulier le travail non déclaré, le travail indépendant fictif et le dumping social“, a-t-il plaidé. „La libre circulation procure de la flexibilité dans les deux sens: les travailleurs ont tendance à aller là où il y a de la demande et ils peuvent repartir quand les conditions sont moins favorables“, a expliqué le commissaire. La crise économique et la montée actuelle du chômage dans l’UE ont d’ailleurs déjà conduit à une réduction des flux de travailleurs européens et à une augmentation des retours d’immigrés dans leur pays, selon la Commission.