Un inconnu a revendiqué ces attaques au nom du groupe „Conspiration des cellules de feu“ dans des appels téléphoniques passés plus tard dans la matinée à deux médias à Athènes, a ajouté la même source. Issu de la mouvance anarchiste selon le police, ce groupe a multiplié les attentats ces derniers mois, jusque là sans victime, signant notamment le 9 avril des attentats incendiaires inédits contre quatre importantes églises orthodoxes d’Athènes, du Pirée, le port de la capitale, et de Salonique. A Athènes, l’engin qui n’a provoqué que de légers dégâts avait été placé devant le chantier d’un commissariat de la banlieue nord-est de Pendeli. Une demi-heure avant l’explosion, survenue à O6H57 locales (03H57 GMT), un inconnu a téléphoné à la police et au quotidien Elefthérotypia pour prévenir de son imminence, et la zone avait été bouclée. Dans la banlieue Stavroupolis de Salonique, l’engin, contre un poste de police en cours d’aménagement, était constitué de deux bonbonnes de gaz et d’un mécanisme horloger, a précisé la même source policière. L’explosion s’est produite à 04H35 locales (01H35 GMT). Un attentat à la bombe à retardement, précédé là aussi d’un appel d’avertissement avait provoqué mardi dernier d’importants dégâts à une succursale de la banque grecque Eurobank dans une banlieue d’Athènes. La police avait indiqué qu’elle orientait son enquête vers la piste du groupe Lutte Révolutionnaire (EA), classé sur la liste des organisations terroristes de l’Union européenne.

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