Que de joie

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A la troisième tentative Rio a donc transformé l’essai et accueillera, deux ans après la Coupe du monde de football, les Jeux olympiques d’été de 2016./DANIÈLE FONCK

dfonck@tageblatt.lu 
  
Avec la ville du „fleuve de janvier“, c’est le Brésil et au-delà toute l’Amérique du Sud qui deviendra pour la première fois l’hôte de la plus belle des manifestations sportives internationales. Rien que de penser à Pelé, sportif hors pair et homme de bien au grand cœur, on imagine la joie d’un peuple qui a réussi l’art du brassage, d’une population chaleureuse et accueillante, de jeunes plein d’espoir qui – en dépit de la pauvreté et des difficultés ambiantes malgré l’énorme travail déjà accompli par le président Lula – n’ont jamais désespéré de l’avenir.
Evidemment, Rio de Janeiro n’est pas que plage (Copacabana), tourisme (Pain de Sucre), samba, bossa-nova, football (Maracana) et jolies filles comme le proclament les publicités. Il y a aussi les favelas, la délinquance, la criminalité là où les programmes sociaux – d’ailleurs largement à l’origine de la relance économique – n’ont pas encore porté de fruits.
Il n’empêche: en privilégiant Rio, le Comité olympique a exceptionnellement fait un choix incontestable.