/ Prime à la confiance
DANIÈLE FONCK
dfonck@tageblatt.lu
J’avoue pour ma part avoir été enchantée d’emblée.
Ne pourrait-on pas, simplement, faire confiance à quelqu’un, quelqu’un de bien en apparence, quelqu’un dont les paroles tiennent du rêve américain, du rêve d’un Martin Luther King, du rêve d’un homme politique atypique, d’un juriste ayant préféré le travail social à Chicago quand ses pairs de Harvard préféraient gagner de l’argent?
Ne devrait-on pas miser sur une vision, celle d’un monde dans lequel la superpuissance dialoguerait au lieu d’imposer, celle d’un jeune locataire de la Maison Blanche qui refuse le choc des civilisations et croit à la cohabitation pacifique entre l’Orient et l’Occident, d’un être persuadé qu’un monde sans armes est le but vers lequel il faut tendre?
Oui, Barack Obama a hérité de travaux d’Hercule tant les problèmes et défis laissés par ses prédécesseurs sont énormes: du Liban en passant par la Palestine et Israël à l’Iran, sans oublier les deux guerres dans lesquelles Bush jr. a entraîné son pays avec la stupide complaisance des Européens, c.-à-d. l’Irak et l’Afghanistan.
L’Amérique états-unienne avait eu le courage d’élire Obama. Elle vient de recevoir un encouragement égal à celui qu’obtient le président et qui consiste à réformer un pays en ruines socialement et économiquement.
En consacrant Barack Obama, le comité des Nobel a exprimé au monde entier sa foi dans un avenir meilleur, décidé, fidèle à sa mission initiale, de privilégier demain plutôt qu’aujourd’hui. Or, ce qui compte, ce sont les actes à venir, pas ceux d’hier. Car aujourd’hui appartient au passé.
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