Mais la Syrie de Bachar el-Assad semble avoir atteint un stade de non-retour, celui où le pouvoir considère que la moindre concession équivaut à un acte de faiblesse.
Quand des dirigeants et des gouvernements en arrivent là, c’est qu’ils sont finis, fût-ce à terme. Et ni la Chine ni la Russie n’y pourront grand-chose.
Guerre civile, intervention militaire externe?
On ignore à quelle sauce sera mangé le fils Assad, lui qui tenait en main le passage à la démocratie à la mort de son dictateur de père.
Ce jeune homme bien élevé, éduqué à l’occidentale, peu friand de reprendre la succession, n’a jamais su et pu se défaire de la mainmise du clan familial, du parti unique et de l’armée. Du coup, il aura „servi“ le mauvais camp et n’aura pas seulement à assumer tôt ou tard les horreurs de son armée, mais il deviendra l’homme par lequel les islamistes pourront arriver au pouvoir dans cette fière Syrie où tant de communautés avaient cohabité paisiblement. Peut-être songera-t-on néanmoins aussi, un jour, à s’enquérir de la responsabilité énorme de tous les gouvernements occidentaux qui n’ont pas aidé à temps un jeune président à se défaire de son entourage qui l’a rendu prisonnier dès son arrivée aux affaires …
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