Joly joli…

La candidate verte aux élections présidentielles se voit attaquée de toutes parts pour avoir osé contester le bien-fondé du traditionnel défilé militaire sur les Champs-Elysées, le premier ministre Fillon allant jusqu’à douter de sa bonne connaissance des traditions françaises.

Joly, qui a la double nationalité (norvégienne et française), est une femme de poigne. Le Floch-Prigent, Dumas, Tapie l’ont appris à leurs dépens du temps où elle fut juge d’instruction. Elle a donc réagi violemment à ceux qui ne la trouvent pas vraiment franco-française.
Si l’on peut toujours discuter du bien-fondé d’une parade du type de celle qu’on connaît, on peut aussi débattre de la difficulté de quelqu’un venu d’ailleurs à faire siennes complètement les us et coutumes du pays d’accueil. Certains y réussissent rapidement et en sont fiers, d’autres n’y parviennent que difficilement. Et puis il y a ceux qui considèrent que leurs compatriotes n’ont qu’à s’adapter, convaincus que „chez eux“, d’où ils sont partis pourtant, tout est meilleur.

La Franco-Norvégienne au joli nom de Joly, pas si émancipée qu’elle le prétend puisqu’elle est candidate sous le nom de son feu mari, devra s’approprier la France si elle veut y réussir une carrière politique de premier plan. Car les rites pèsent de tout leur poids dans la république aux moeurs monarchiques.