Il y aura fort à faire

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Oui, il y aura fort à faire pour la plupart des partis politiques au lendemain des élections législatives de ce 7 juin 2009. En particulier chez le LSAP et le DP./ DANIÈLE FONCK

dfonck@tageblatt.lu  

Il fut un temps où les socialistes pouvaient prétendre être ou devenir les égaux des chrétiens-sociaux. Mais il y eut le phénomène Juncker et le constant renouvellement des cadres du CSV. Chez les socialistes, rien de tout cela, au contraire. Ce fut l’éloignement progressif avec le syndicat ami; ce fut aussi trop souvent le jeu des rivaux entre barons du Sud. Les nouveaux candidats ne furent, à ce jour, jamais vraiment mis en évidence. De sorte qu’aujourd’hui, le parti socialiste est en perte de vitesse dans son fief où lui manquèrent du reste les voix des très populaires John Castegnaro et Marc Zanussi.
Le DP quant à lui n’a pas su tirer profit de sa cure d’opposition. Pas de vrais contours, pas assez de candidats porteurs d’avenir. Les sportifs et les vedettes de l’audiovisuel ne font plus, et c’est un signe de maturité de l’électorat, recette. Surtout en temps de crise où les gens veulent miser sur du sérieux, dussent-ils quelques fois se tromper sur la marchandise.
Des Verts stoppés; l’ADR renvoyé à ses dictons populistes; la Gauche qui reconquiert l’ancien siège communiste: voilà des signes non du temps, mais de la crise. Reste qu’aujourd’hui, en démocratie luxembourgeoise, le seul grand parti d’opposition à une droite hégémonique est un syndicat, à savoir l’OGB-L. Signe des temps, en l’occurrence.