Cap sur l’ailleurs

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Weekend pascal, tous partis. Telle est la devise depuis quelques années. Un leurre bien orchestré, puisque l’affirmation est tout bonnement fausse, explique Danièle Fonck dans son éditorial.

Week-end pascal, tous partis. Telle est la devise depuis quelques années. Un leurre bien orchestré, puisque l’affirmation est tout bonnement fausse.

Certes, la circulation sera moins dense, nos concitoyens frontaliers et résidents en profitant pour rester, voire rejoindre leur famille, dans leur pays d’origine. Mais la grande majorité des Luxembourgeois reste au pays.

Bien sûr il s’agit d’une question de pouvoir d’achat, même si l’on entend à droite et à gauche que les offres alléchantes des Luxair Tours, Ryanair et autres „low cost“ peuvent faire croire de prime abord que voyager ne coûte (presque) plus rien. Multipliez les offres par deux (adultes), puis ajoutez deux ou trois enfants et le budget devient substantiel.
Non, ceux qui partent à chaque week-end prolongé, à toutes les vacances scolaires, sont des privilégiés. On pourrait aisément les nommer par catégories socio-professionnelles. Les restants, donc le plus grand nombre, essaieront de se distraire à domicile, Éimaischen, Nospelt et Péckvillercher faisant le reste.

Qui sait? Ne sont-ils pas dispensés du stress de voyager „absolument“ et de „s’amuser“ vaille que vaille?

Cuisiner en famille, flâner en ville, aller contempler la superbe exposition sur l’art et la finesse des Etrusques, lire, jardiner, aller à la piscine, au cinéma …

L’offre est réelle et la gestion du temps est sans contraintes. Il serait bien d’arrêter de culpabiliser les „pauvres malheureux“ qui ne désertent pas, de rappeler aux privilégiés de nos classes moyennes qu’ils sont, oui, eux aussi, des privilégiés. Et qu’il serait temps de se recentrer sur un certain nombre de valeurs.

L’école pourrait s’en charger utilement, nécessairement, si justement elle en trouvait … le temps.

Scholnier
2. April 2018 - 9.01

" Nee ,ech sin net fort an bleiwen hei." J'y reste et basta, suite à la politique "réduction de l'achat" ,augmentation des taxes, des frais de survie mon portefeuille est vide. Des jours j'essaye de vendre mon temps libre,mais aucun s'intéresse.

pcl
30. März 2018 - 22.52

absoluent d accord avec l article

Jacques Zeyen
30. März 2018 - 16.06

Bravo Mme, au temps de l'internet et du smart-phone nous devrions avoir du temps libre à revendre. Le contraire semble être le cas. Les uns ont les montres,les autres le temps.