La confiance et la crédibilité vont de pair. Si un dirigeant politique n’est pas crédible, les citoyens n’auront pas confiance en lui. Or, cette dernière est vitale à un moment où les populations sont déstabilisées par le contexte macro-économique et les atteintes aux acquis, un moment aussi où la précarité croît et où les valeurs que beaucoup croyaient solidement ancrées s’avèrent furtives.
Il y a un peu plus d’un an, Mme Merkel avait le choix entre deux possibles candidats au poste de président de la République allemande. Au personnage intègre elle a préféré l’homme de son camp, prototype de la personnalité qui plaît de nos jours: jeune, dynamique, bel homme, BCBG.
Mal lui en prit, car aujourd’hui, force est d’admettre qu’il y a des qualités autres que celles qui ont trait à l’image qui sont requises quand on veut incarner un pays, un Etat, une nation.
Christian Wulff est tombé par là où il avait pêché: l’argent facile. Et le fait de s’accrocher ne servit à rien, car – heureusement pour la démocratie allemande – la justice fut plus forte que la communication.
Le voilà à la dérive.
Une leçon à méditer.
Sie müssen angemeldet sein um kommentieren zu können