/ Au théâtre ce soir

(dpa-Archiv)
Mais l’eût-elle fait qu’elle se serait privée des possibilités d’influer grandement sur la politique sécuritaire tant en Europe qu’aux Etats-Unis sans oublier les autres (énormes) intérêts financiers en jeu.
Bref, pendant des années, les opinions publiques internationales ont été dupées et se sont laissé faire dans la mesure où elles ont pris l’habitude de ne plus s’interroger sur ce que les grands networks leur racontent. Car soyons clairs: si Ben Laden avait été fait prisonnier ou tué avant l’heure, la guerre en Irak n’aurait pas pu perdurer et l’intervention militaire en Afghanistan eût été injustifiée.
Il n’en va guère autrement de la guerre menée contre le régime de Kadhafi. Ce „brave“ soldat de l’Occident ayant fini de servir, ceux qui ont travaillé étroitement avec lui, de Paris à Washington, veulent s’en débarrasser. L’ennui est qu’ils n’ont pas véritablement de remplaçant fiable et utile, prêt à plier à son tour. Alors ils hésitent et l’intervention traîne.
Qu’on cesse de nous expliquer qu’on ne peut pas en finir. Si les alliés le voulaient, cela aurait été chose en quelques jours. Mais parions qu’il y a encore des dossiers à régler.
Désormais, la politique internationale, c’est „au théâtre ce soir“, jour après jour. Et dire que bon nombre de citoyens se gavent des histoires inventées pour les manipuler!
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