Les Européens devraient se souvenir également de ce qu’est la Grèce, de ce qu’elle représente pour notre continent, elle qui est le berceau de notre culture politique et philosophique. Ce qu’est devenu l’Europe au fil des siècles et au-delà d’elle d’autres contrées du monde, c’est au génie grec que nous le devons.
Or, cet apport, même en ces temps de jugements rapides et superficiels, n’est pas neutre et ne le sera jamais.
Les „chefs“ y ont-ils pensé ces deux derniers jours, réunis au sommet à Bruxelles?
Parions que non. Sinon ils n’auraient jamais fait preuve de tant d’hésitations, jamais cherché de solutions boiteuses et, surtout, jamais laissé le FMI s’immiscer dans les affaires européennes.
L’inculture fait peur, en général. Au plus haut niveau, elle devient terrifiante.
DANIÈLE FONCK
dfonck@tageblatt.lu
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