Une princesse saoudienne règle ses impayés à un des commerçants parisiens

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L'entourage d'une princesse saoudienne, accusée d'avoir laissé des dizaines de milliers d'euros d'ardoise dans des magasins parisiens, s'est engagé vendredi auprès d'un huissier à régler l'impayé réclamé par un de ces commerçants, a-t-on appris auprès de l'avocat de ce dernier.

La chaîne vestimentaire Key Largo a obtenu vendredi l’assurance de se faire virer „mercredi au plus tard“ les 89.000 euros restés impayés sur une facture émise „il y a plus d’un an“ après les achats de Maha al-Sudairi, épouse du ministre saoudien de l’Intérieur, le prince Nayef ben Abdel Aziz, a déclaré à l’AFP Me Jacky Benazerah. Le magasin avait intenté une action au civil auprès du tribunal de grande instance (TGI) de Paris, qui avait délivré une ordonnance de saisie conservatoire. Vendredi à 16H15, des huissiers se sont ainsi présenté au palace parisien George V, propriété du prince Al-Walid ben Talal, neveu de la princesse qui y séjournerait.
„L’opération a duré trois heures et le consul d’Arabie saoudite s’est déplacé en personne“, a rapporté Me Benazerah, ajoutant: „un chèque de garantie de 89.000 euros a été déposé entre les mains de l’huissier avec l’assurance d’un virement bancaire au plus tard mercredi“. „Rien n’a été saisi dans l’hôtel“, a assuré le conseil, à qui il a été avancé que des „dysfonctionnements au sein du personnel de la princesse expliquent ces oublis de règlement“.