/ Fermeture de la dernière boutique Scherrer: le styliste se dit choqué
Joint par l‘AFP en Normandie, le styliste, qui a quitté complètement sa maison de couture depuis 1992, a appris la nouvelle lundi avec incrédulité. „Cela m’attriste tellement. Cela me fait comme un choc“, a-t-il dit. „L’époque a changé, je ne dis pas le contraire mais il y a des maisons de couture qui survivent et le nom Scherrer était quand même un excellent nom. Je ne comprends pas comment un homme d’affaires qui avait l’air d’être bien, fait en sorte que rien ne marche et ferme. Je trouve cela terrible, dramatique (…) cela me dépasse et ça m’attriste“, a-t-il déclaré, en référence à l’homme d’affaires Alain Dumenil qui avait racheté la griffe au groupe Barthes en 2002. „L’avenue Montaigne, c’est la plus ancienne des boutiques, là où nous avons commencé…après le Faubourg Saint-Honoré où on avait débuté dans une cave de marchands de vins. Au début, c’était une vraie maison de couture, pas une boutique. Il y avait près de 2.000 m2, dans les étages aussi et on s’était étalé sur l’avenue Montaigne. De mon temps, il y avait quand même 160 personnes“, a-t-il raconté. Jean-Louis Scherrer, honoré par un dé d’or en 1980, avait travaillé pour Christian Dior, Yves-Saint-Laurent, puis Louis Féraud, avant de lancer sa propre maison de haute couture en 1962 et de tenter la création dans le prêt-à-porter, triomphant notamment au Japon. La boutique du 51 avenue Montaigne, un des temples de la couture française ouvert en 1971, était décorée de la main même de Jean-Louis Scherrer. Elle ne comptait plus que 350 m2 environ. Selon une source proche du dossier, une boutique Versace devrait ouvrir à la place, à côté d’une autre maison de couture italienne Gianfranco Ferré.
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