YAEL NAIM le 17 septembre à l’ATELIER

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Yael Naim : une voix pure entre pop et folk. /VIDEO/

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Née en 1978 à Paris, Yael a longtemps vécu à Ramat Hacharon, petite ville non loin de Tel-Aviv. Ses parents d’origines tunisiennes s’y sont installés alors qu’elle avait 4 ans. « Je me souviens qu’il y avait un petit orgue à la maison sur lequel je pianotais sans arrêt. Mon intérêt pour l’instrument était si évident qu’un jour, en rentrant de l’école, j’ai trouvé un vrai piano dans ma chambre. »
Vont s’en suivre dix ans de conservatoire et de cours de piano classique. « Après avoir vu le film Amadeus, je n’avais qu’une idée en tête : écrire des symphonies. » Son idylle avec « la grande musique » en révèle vite une autre. « À la maison, mon père passait les vinyles des Beatles et à 12 ans, j’ai découvert comme ça Sgt Pepper et Abbey Road. C’est alors que j’ai tourné le dos à mes ambitions classiques. »
Yael se met à composer des chansons qui, dit-elle, serviront d’abord à surmonter sa timidité… L’adolescence venue, elle se découvre une voix et tend vers toujours plus de limpidité vocale en écoutant Aretha Franklin. Vers 18 ans, une même émulation la pousse à se saisir d’une guitare et oser verser plus d’elle-même dans ses textes après être tombé sur un disque de Joni Mitchell. Jamais la musique ne la quitte. Jamais sa curiosité ne s’épuise.
Dans un club de Jazz de Tel-Aviv, elle rencontre les musiciens de Wynton Marsalis et donne quelques concerts avec eux. Même retenue pendant deux ans en sa qualité d’artiste par l’armée pour cause de service militaire (obligatoire aussi pour les femmes en Israël), elle s’arrange pour former un groupe, The Anti Collision, qui se produit dans les clubs à travers le pays.
« Au bout de toutes ces années, tout ça faisait un peu bordel en moi : ma formation classique, mon goût pour la pop, le jazz, le folk. J’ignorais comment j’allais canaliser ce flot, mais je savais que je voulais en faire des chansons. »
C’est l’invitation à un concert caritatif qui la ramène à Paris en 2000 et que les évènements s’emballent. Dans la salle des producteurs la remarquent. Quatre jours plus tard elle signe un contrat avec EMI et un album entre en chantier. Son nom circule si bien que le réalisateur Elie Chouraqui l’engage pour jouer Myriam (sœur de Moïse) dans la comédie musicale Les Dix Commandements et puis la sollicite pour la bande-originale de son film Harrison’s Flower… « J’ai hésité, pourtant je ne regrette pas d’avoir accepté car ce fut assez génial à vivre pendant 2 ans et demi ».
Son premier album, In A Man’s Womb, enregistré entre Paris et Los Angeles, sort finalement en 2001. C’est un échec et pour elle : « une grosse déception parce que j’avais tout quitté pour ça. J’ai soudain perdu beaucoup de confiance en moi, ce qui a conduit à une nécessaire remise en question. »
S’ouvre alors pour la jeune femme à la voix d’or une période plutôt plombée entre la désillusion de ce premier disque, la fin d’une histoire d’amour, et une carrière en train de s’éparpiller…
Vient en 2004, la rencontre avec David Donatien alors qu’ils accompagnent sur scène une amie commune. Percussionniste d’origine antillaise, David a multiplié pendant quinze ans les contributions les plus variées, de Bernard Lavilliers au musicien electro Junior Jack, de Wassis Diop à Malia. C’est lui qui encouragera Yael Naim à défendre ses chansons en hébreu, ce qu’elle s’interdisait jusqu’à présent.
Leur complicité et leur complémentarité sont telles qu’ils préfèrent se présenter désormais comme un groupe. C’est forte de cette association que Yael sort en octobre 2007 son deuxième album solo, tout simplement intitulé Yael Naim.
Steve Jobs, le chef de Apple, tombe amoureux du single New Soul et l’utilise dans une campagne publicitaire dans le contexte d’un nouveau notebook. La chanson fait le tour du monde et entre même dans le top ten aux Etats-Unis… Moment historique : New Soul est la première composition israélienne dans les charts outre-Atlantique.
Mercredi 17 septembre 2008, Yael Naim sera en concert avec son groupe à l’Atelier à Luxembourg. Ouverture des portes à 20h00. Billets d’entrée disponibles sur le site www.atelier.lu ou dans tous les points de vente habituels.