/ Une nuit électrisante!
Musique techno, électro, house, drum ’n’ bass, trance, hip-hop … tout y était, enrichi par l’éblouissante luminosité des effets électriques visuels sur les écrans géants.
La philosophie du festival
(Olivier Toth est directeur de la Rockhal) |
Les lunettes de soleil distinguaient les vrais adeptes de l’Electricity! L’événement luxembourgeois suivit celui de Sarrebruck, qui s’est déroulé le 4 octobre, et précéda celui de Nancy, qui se déroulera le 31 janvier.
La soirée s’agença sur trois emplacements différents de la Rockhal, permettant de choisir librement le genre et l’artiste qui enthousiasmait le plus: le Rockhalicious (ODD-floor) et le Rockhal-Club affichaient constamment complet, alors que le Main Hall, vu sa grandeur, se distinguait parfois d’un vide bâillant après le passage du „main-act“ Gorillaz Sound System. Après cette formation mythique et cartoonesque, c’est Zombie Nation DJ set, d’origine allemande, qui prit la relève, suivi par Sister Bliss (chanteuse aussi du groupe anglais Faithless) et enfin, pour terminer la nuitée électrisante le DJ luxembourgeois Maxwell George. Les DJs du Club réussirent à transformer l’événement en une boum dansante, aux rythmes ouvertement tribaux et libératoires.
Après les luxembourgeois Flashy Rock et Artaban avant minuit, ce sont les belges Shameboy qui entamèrent le spectacle d’après-minuit. La dynamique et débordante d’énergie Missill, française, fit découvrir le charme au DJing au féminin, accompagnant sa vigoureuse exhibition aux commandes de ses platines et feutrines de la table de mixage par les tout aussi vigoureux mouvements de danse et d’exhortations du public. Les italiens Bloody Beetroots continuèrent à scratcher dans la nuit électronique, laissant ensuite la place à DJ Dee, DJ Sav et Luxuriant DJ.
Au Rockhalicious, c’est DJ Tasso, luxembourgeois d’origine grecque, qui commença à animer la soirée. A exhibition terminée, il accepta de répondre à nos questions et Double P, Beneth Skill, Oliver Neufgang & Dr. Gonzo et enfin Packo Gualandris continuèrent à faire bouger les spectateurs.
4 FRAGEN AN DJ Tasso
Tageblatt: Comment est née ta passion pour le DJing?
Tasso: „J’ai été inspiré par mes émissions de radio à Radio Lora de Diekirch, où j’ai commencé en 96. C’était le temps du boom ’house’. J’ai commencé à mixer moi-même et j’ai aussi invité des collègues à la radio pour mixer en live… ça m’a vraiment inspiré.“
„T“: Peux-tu nous refiler un bon tuyau pour devenir un bon DJ?
Tasso: „Celui de s’adapter au public. En fait, il y a deux façons de mixer: certains DJs jouent leur truc et mixent sur la table de mixage indépendamment du nombre de spectateurs, d’autres sont flexibles et s’adaptent au goût du public. Je préfère cela, ça donne le vrai contact avec le public et les gens apprécient.“
„T“: Tu fais aussi des soirées à l’étranger?
Tasso: „Oui, je suis souvent invité à Cologne et à Dortmund, parfois aussi à Bruxelles. Au Luxembourg, soit on m’invite, soit j’organise mes propres soirées HouseDeluxe.“
„T“: Que penses-tu du festival Electricity?
Tasso: „C’est une superbe initiative, car c’est une bonne pub pour ce genre de musique. Elle peut amener de nouveaux clubbers, car la musique électronique est loin d’être juste du boum boum qui tape sur les nerfs, il y a beaucoup de styles – house, commercial, techno, hardcore … – il faut connaître, sortir et apprendre à aimer.“
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