Les films de la semaine : G.I Joe, Isabelle Huppert et Claude Miller (Video)

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Sur les écrans cette semaine, le retour d'Isabelle Huppert en mère psychopathe dans "L'amour caché" d'Alessandro Capone, mais aussi un portrait intimiste de femmes chinoises réalisé par Yin Lichuan, tandis que Claude Miller s'intéresse aux fanfares américaines de Claude Miller.

Les nouvelles aventures de G.I Joe raviront les plus jeunes.
„L’amour caché“ de Alessandro Capone (France/Italie, 1H30) avec Isabelle Huppert, Greta Scacchi, Mélanie Laurent – Danielle est soignée dans une clinique après une troisième tentative de suicide. Elle hait sa fille Sophie, avec laquelle elle n’a jamais réussi à construire une relation. C’est pour cette raison qu’elle s’est infligé un silence inviolable, s’enfermant dans un monde clos et stérile.

„Portrait de femmes chinoises“ de Yin Lichuan (Chine, 1H40) avec Yan Bingyan, Zhang Yi, Lu Yulai – Ce film décrit avec une grande sensibilité les relations de trois migrants qui cherchent à échapper à la précarité dans une métropole de Chine du Sud, à travers les destins croisés de deux femmes et d’un homme. Présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2008 et au Festival de Toronto, „Portrait de femmes chinoises“, deuxième long métrage de la réalisatrice Yin Lichuan, née en 1973, a obtenu cette année le Grand prix du jury du Festival international de Films de Femmes de Créteil.
„Marching Bands“ de Claude Miller (France, 1h35) – Les cuivres brillent, les saxos swinguent et les „Marching Bands“ de Claude Miller vont tambour battant, jusqu’à l’élection de Barack Obama dans un film dont les héros sont les musiciens, noirs pour la plupart, des fanfares de deux campus de Virginie. Brillante idée que d’avoir tenu la chronique quotidienne des espoirs de toute une jeunesse américaine, à bout de Bush et de Cheney, à travers les répétitions des orchestres d’étudiants d’UVA (la prestigieuse University of Virginia) et de VSU (Virginia State University, historiquement afro-américaine).
„G.I Joe le réveil du Cobra“, de Stephen Sommers (USA, 2h) – Dans un futur proche, un marchand d’armes, aidé d’un savant fou, met au point des missiles „nanotechnologiques“ pour semer le chaos dans le monde. Une unité d’élite, „G.I. Joe“, va tenter de contrecarrer ses plans. Adapté d’un dessin animé à succès relayé par des figurines destinées aux jeunes garçons, le film souffre de ces antécédents puérils. Le scénario déjà vu est desservi par la réalisation brouillonne saturée d’images de synthèse. Quelques curiosités toutefois : l’habituel commando américain chargé de sauver la planète cède le pas à une coalition internationale – sous commandement américain, naturellement – ce qui permet à l’acteur français Saïd Taghmaoui de figurer dans l’équipée. Et l’une des principales scènes d’action a pour enjeu la sauvegarde de la Tour Eiffel. Le malin plaisir que prennent les méchants à la démolir, tout en semant le chaos et les dommages collatéraux dans les rues de Paris (le tournage a eu lieu à Prague), n’est peut-être pas innocent. Le producteur se flatte d’ailleurs des 112 voitures démolies dans le film, ce qui serait un record au cinéma.
„Little New York“ de James De Monaco (France/USA, 1H36) avec Ethan Hawke, Vincent D’Onofrio, Seymour Cassel – Sully, vidangeur de fosses septiques et futur père, est prêt à tout pour assurer l’avenir de son fils. Jasper, un ami, est un modeste épicier, tandis que Parmie Tarzo, chef de la mafia locale, se verrait bien éliminer les concurrents. Tous trois vivent à Staten Island, sous l’ombre écrasante de Manhattan. Un jour tout dérape.
„Joueuse“ de Caroline Bottaro (France, 1H40) avec Sandrine Bonnaire, Kevin Kline, Valérie Lagrange – Dans un petit village de Corse, la vie d’Hélène, effacée et discrète, est faite de jours qui s’enchainent et se ressemblent. Elle travaille comme femme de chambre dans un hôtel et semble apparemment heureuse avec son mari, Ange, et sa fille de quinze ans, Lisa. Sa vie se trouve bouleversée par une partie d’échecs.
„Soie“ de François Girard (Canada/Italie/Japon, 1H45) avec Keira Knightley, Michael Pitt, Alfred Molina – Au tout début des années 1860, une maladie ravage les élevages européens de vers à soie, et le commerce entier semble condamné. Hervé, un jeune officier marié à une femme dévouée, est chargé d’une périlleuse mission : il doit se rendre en secret au Japon, l’île fermée aux étrangers qui produit la plus belle soie du monde, pour y acheter des oeufs sains.

„Une arnaque presque parfaite“ de Rian Johnson (USA, 1H49) avec Adrien Brody, Rachel Weisz, Mark Ruffalo – Deux frères sont spécialisés dans les arnaques de haut vol. Rien n’est impossible pour eux et les mises en scène sont toutes plus spectaculaires les unes que les autres. Lorsqu’ils s’attaquent à une riche héritière excentrique, ils ne se doutent pas qu’ils vont avoir affaire à une charmante manipulatrice.
„Zion et son frère“ de Eran Merav (France/Israël, 1H24) avec Reuven Badalov, Ronit Elkabetz – Responsables d’un accident mortel Zion et son frère décident de garder le secret jusqu’à ce que Zion remette en question sa loyauté.

„Liverpool“ de Lisandro Alonso (Espagne/Pays-Bas/Argentine, 1H24) avec Juan Fernandez, Giselle Irrazabal – Marin depuis vingt ans, Farrel demande au capitaine du cargo sur lequel il travaille l’autorisation de descendre à terre afin de rendre visite à sa mère. Parvenu au hameau enneigé où il a vécu ses premières années, il découvre que sa famille compte une personne de plus.