Les films de la semaine : courtisanes, trahison et errance (VIDEO)

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Sur les écrans cette semaine, \"Chéri\", le nouveau long métrage de Stephen Frears qui évoque les courtisanes de la Belle-époque,...

 „Villa Amalia“ de Benoît Jacquot avec Isabelle Huppert en femme trahie, mais aussi un documentaire biographique sur les évasions à répétition de Michel Vaujour, et pour les amateurs de grosses cylindrées, le quatrième volet de „Fast & Furious“ avec Vin Diesel et Paul Walker.

„Chéri“
de Stephen Frears (Grande-Bretagne/Allemagne/France, 1H30) avec Michelle Pfeiffer, Rupert Friend, Kathy Bates – Vingt ans après les „Liaisons dangereuses“, le cinéaste britannique Stephen Frears retrouve Michelle Pfeiffer, radieuse en courtisane dans „Chéri“, une peinture aigre-douce du Paris de la Belle Epoque. Ce film s’inspire du roman éponyme de Colette publié en 1920 pour dépeindre l’univers des „demi-mondaines“. Michelle Pfeiffer incarne la belle et spirituelle Léa de Lonval qui songe à se retirer après une vie passée dans les bras d’hommes fortunés qui se sont ruinés pour le privilège de lui offrir un train de vie luxueux. Peinture d’un milieu très codifié, violence des relations sociales, cruauté de l’amour, virtuosité des joutes oratoires: nombreux sont les points communs entre les „Liaisons dangereuses“, adapté par Frears du roman de Choderlos de Laclos et ce „Chéri“, tourné vingt ans plus tard.

– „Villa Amalia“ de Benoît Jacquot (France, 1H31) avec Isabelle Huppert, Jean-Hugues Anglade, Xavier Beauvois – „Villa Amalia“ évoque l’errance, après une trahison amoureuse, d’une femme jouée par Isabelle Huppert, d’après le roman éponyme de Pascal Quignard (Prix Jean Giono 2006). Le film débute par une scène nocturne à l’ambiance de polar, où la voiture d’Ann se perd dans l’entrelacs de rues d’une ville de la banlieue parisienne, avant de déboucher devant un pavillon devant lequel un couple s’embrasse. Cette vision furtive de son compagnon dans les bras d’une autre, pousse Ann dans une fuite éperdue. Refusant d’entrer dans la psychologie, Benoît Jacquot filme au plus près de l’action, en particulier lorsque l’héroïne, délestée de toutes attaches matérielles, passe d’un train à l’autre, larguant au hasard sac et vêtements.

– „Fast & Furious 4“ de Justin Lin (USA, 1H40) avec Vin Diesel, Paul Walker, Jordana Brewster – Une nouvelle fois, un déluge de décibels, de testostérone et de centimètres cubes, le tout pied au plancher à travers le désert mexicain dans un nouveau thriller d’action à haut indice d’octane. De l’attaque de convoi aux glissades de précision, les deux héros récurrents poussent les limites de ce qui est faisable au volant d’un bolide.

– „Erreur de la banque en votre faveur“ de Michel Munz et Gérard Bitton (France, 1H38) avec Gérard Lanvin, Jean-Pierre Darroussin, Barbara Schulz – Lorsque Julien Foucault, maître d’hôtel de la très vénérable banque d’affaires Berthin-Schwartz, apprend son licenciement, il y voit l’occasion de réaliser son rêve de toujours : ouvrir un restaurant avec son meilleur ami Etienne. Pourtant, après 17 ans de bons et loyaux services, la banque lui refuse tout appui financier.

– „Ne me libérez pas : je m’en charge !“ de Fabienne Godet (France, 1H47, documentaire) avec Michel Vaujour – Ancien braqueur fiché au grand banditisme, Michel Vaujour a toujours préféré la fuite à la prison, l’aventure à la soumission, la liberté à la loi. En l’espace de 30 ans, il aura passé 27 ans en prison, dont 17 en cellule d’isolement, et sera parvenu à s’en échapper à cinq reprises avant d’obtenir une libération conditionnelle en 2003.

– „Wendy et Lucy“ de Kelly Reichardt (USA, 1H20) avec Michelle Williams, Will Patton, Will Oldham – Wendy, accompagnée de son chien Lucy, a pris la route de l’Alaska dans l’espoir de trouver un petit boulot et commencer une nouvelle vie. Lorsque sa voiture tombe en panne.

– „Nous resterons sur Terre“, d’Olivier Bourgeois et Pierre Barougier (France, 1H27), avec la participation de Wangari Maathai, Mikhaïl Gorbatchev, James Lovelock, Edgar Morin – Long clip un peu décousu, ce documentaire est surtout riche de ses intervenants, qui disent tous, avec des mots et des regards différents, l’urgence d’agir – et de réagir – face à une évidence : la planète a des ressources limitées. Les images en accéléré des activités humaines – ouvrières dans une usine textile, foules qui se pressent à Tokyo, trafics de containeurs sur un port, circulation automobile dans les villes, élevage de poulets en batterie -, s’opposent, un peu trop systématiquement, à celles de la nature.

– „Ponyo sur la falaise“ de Hayao Miyazaki (Japon, 1H41, pour enfants à partir de 6 ans) – Le maître japonais de l’animation Hayao Miyazaki s’adresse aux plus petits en contant l’histoire toute simple d’une amitié entre un enfant et un facétieux poisson rouge, qui provoque la colère de l’océan. Peuplés d’êtres inquiétants dans le film, les fonds sous-marins abritent le règne d’un mage qui voit d’un mauvais oeil l’amitié naissante entre Ponyo, un petit poisson rouge et Sosuke, un petit garçon solitaire âgé de cinq ans. Ce film était en compétition en septembre 2008 au Festival de Venise, où Miyazaki avait reçu en 2005 un Lion d’or pour 25 ans d’une carrière jalonnée de chefs-d’oeuvre, parmi lesquels „Porco Rosso“ en 1992, „Princesse Mononoke“ en 1997, ou encore „Le voyage de Chihiro“ en 2001.

– „Trois films“ de Danièle Huillet et Jean-Marie Straub (France, courts métrages) – Trois films courts sélectionnés pour la quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes 2008 : „Le Streighe“ („Femmes entre elles“), „Le genou d’Artemide“ et „Itinéraire de Jean Bricard“.

– „Le monde merveilleux d’Impy“ de Reinhard Klooss et Holger Tappe (Allemagne, 1H25, film d’animation à partir de 3 ans) – Pour son anniversaire, Impy le dinosaure reçoit un cadeau très spécial : Baboo, une charmante petite panda, toute mignonne et toute câline, qui devient la nouvelle coqueluche de tous les habitants de l’île de Tikiwou.

– „Amour, Sexe et Mobylette“ de Maria Silvia Bazzoli et Christian Lelong (France, 1H35, documentaire) – Ousmane a 20 ans. Il a l’esprit romantique et l’air rêveur. Son coeur déborde d’amour depuis qu’il a rencontré Balie, lors d’un stage dans la capitale. Depuis ce jour là, ils ne se sont revus que deux fois.