Films de la semaine: des drames de la vie et Le Petit Nicolas (Video)

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Les films cette semaine sont marqués par les drames de la vie comme "Au voleur" où Guillaume Depardieu interprète un petit voleur qui flirte avec le danger pour exister ou "Je suis heureux que ma mère soit vivante" sur un jeune garçon adopté qui cherche sa mère biologique.

Des documentaires sont dans la même veine à commencer par „La vida loca“, du réalisateur et photographe Christian Poveda, assassiné il y a peu au Salvador où il a effectué une plongée au coeur des gangs de ce pays. Pour se divertir, „Le Petit Nicolas“, plongée dans la France des années 1960 ou „The Informant !“ avec Matt Damon en indicateur fantasque du FBI.

– „Le Petit Nicolas“ de Laurent Tirard (France, 1h30) avec Valérie Lemercier, Kad Merad, Sandrine Kimberlain – Héros des cours de récré des années 1960, „Le petit Nicolas“ arrive sur pour la première fois sur grand écran avec sa bande de chouettes copains aux noms incroyables pour un joli spectacle familial entre innocence et nostalgie. Le Petit Nicolas, c’est un enfant de la République au temps des bons points, des préaux et des porte-plumes. Le réalisateur Laurent Tirard a recréé une France „vintage“ aux couleurs acidulées, où la télévision débarque et le formica fait rage dans les foyers.

– „Mary et Max“, film d’animation de Adam Elliot (Etats-Unis, 1h32). Il faut imaginer Wallace et Gromit dans une version neurasthénique mêlant le syndrome d’Asperger, la taxidermie, l’agoraphobie, l’obésite et la cleptomanie pour avoir une idée précise du film „Mary et Max“. Mais restons optimistes: ce film d’animation raconte avant tout l’histoire d’une belle et longue amitié entre Mary Dinkle, 8 ans, et Max Horowitz (comme le pianiste mais sans le piano), 44 ans. Mary ressemble à Woody Allen expliquant Manhattan à des étudiants en cinéma, et Max est devenu obèse à force de manger des hot dogs au chocolat.

– „La vida loca“ documentaire de Christian Poveda (France, 1h30) – Ce film de Christian Poveda, assassiné le 2 septembre au Salvador, effectue une plongée au coeur des „maras“ (gangs) de ce pays, ces jeunes tatoués quelquefois de la tête aux pieds dont il montre la violence et le quotidien sans espoir. Poveda suit dans la vie quotidienne de la „mara 18“, un des gangs du quartier de la Campanera à San Salvador, qui mène, sans vraie raison, une lutte absurde et sans pitié contre la bande adverse, la „mara Salvatrucha“. Ce documentaire, réalisé par le journaliste qui s’est immergé dans le milieu, s’intéresse plus particulièrement à une douzaine de ces jeunes, dont il suit les péripéties au tribunal, à l’hôpital, en prison, lors d’une fête de famille ou, régulièrement, lors d’une cérémonie de funérailles.
– „The Informant !“ de Steven Soderbergh (Etats-Unis, 1h47) avec Matt Damon Scott Bakula et Joel McHale – Le comédien Matt Damon incarne un cadre d’une multinationale de l’agro-industrie devenu un indicateur fantasque du FBI. Grande entreprise spécialisée dans la transformation du maïs sous toutes les formes, Archer Daniels Midlands se targue d’être invitée „à la plupart des repas“ du consommateur américain. Sa puissance va toutefois vaciller à la suite de révélations de Mark Whitacre (Matt Damon), un jeune cadre brillant de l’entreprise, qui dénonce au FBI une entente entre les multinationales du secteur „pour répartir les volumes et fixer les prix“. Inspiré d’une histoire „vraie“ qui s’est déroulée dans les années 1990 et qui a été racontée dans un livre par un journaliste du New York Times.
– „Thirst, ceci est mon sang“ de Park Chan-Wook (Corée du sud, 2h13, interdiction moins de 12 ans) avec Song Kang-ho et Kom Ok-vin. Ce conte cruel et baroque met en scène un prêtre coréen (Song Kang-Ho) parti en Afrique tester un vaccin contre un mystérieux virus mortel. Malade, une transfusion sanguine fait de lui un vampire. Il tombe alors amoureux de l’épouse (Kim Ok-vin) et souffre-douleur d’un ancien camarade d’école, qui devient vampire à son tour pour venger une vie d’humiliations. Premier film coréen financé par un grand studio hollywoodien, Universal, „Thirst“ ravira les fans de Park Chan-wook par sa virtuosité formelle, son humour grinçant et son univers baroque et sombre. Le film a remporté le Prix du jury au dernier Festival de Cannes.
– „Je suis heureux que ma mère soit vivante“ de Claude et Nathan Miller avec Vincent Rottiers Christine Citti et Yves Verhoeven (France, 1h30). Claude Miller et son fils Nathan racontent avec sensibilité et intelligence l’histoire dramatique, tirée d’un fait divers réel, d’un jeune garçon adopté qui cherche sa mère biologique. Une histoire librement adaptée d’un fait divers relaté en 1992 par l’écrivain Emmanuel Carrère. Thomas, âgé de cinq ans, est abandonné par sa jeune mère célibataire, Julie, avec son petit frère encore bébé. Les deux petits garçons sont adoptés par un couple de Français moyens. Adolescent perturbé par cet abandon, Thomas, devenu jeune homme va rechercher sa mère, et l’affronter.



– „Au voleur“ de Sarah Leonor (France, 1h40) avec Guillaume Depardieu et Florence Loiret Caille. Le long métrage ramène à la vie Guillaume Depardieu dans un de ces rôles qui ont forgé son personnage: un homme flirtant avec le danger pour exister, un perpétuel cambrioleur de liberté. Dans ce premier film, Bruno est un triste voleur à la petite semaine. Il rencontre Isabelle, prof d’Allemand désillusionnée. Ils s’aiment et fuient ensemble la gendarmerie qui veut alpaguer le premier en perquisitionnant chez la seconde. La prof bascule d’un coup dans l’illégalité, qui lui était étrangère, et le voleur dans l’amour, qu’il ignorait.

– „The cove“ de Louie Psihoyos (Etats-Unis, 1h31). Documentaire. Après s’être fait connaître dans les années 60 par la série Flipper, l’ex-dresseur de dauphins Ric O’Barry est aujourd’hui un défenseur acharné des cétacés. A Taiji, au Japon, il se mobilise contre le massacre de plusieurs milliers de dauphins par an, perpétré à l’abri des regards. Avec l’équipe de l’Oceanic Preservation Society, O’Barry entreprend de révéler la vérité sur Taiji au monde entier, malgré l’hostilité de la police locale et des pêcheurs…
– „500 jours ensemble“ de Marc Webb avec Joseph Gordon-Levitt et Zooey Deschanel (Etats-Unis, 1h36) – Tom croit à l’amour et au coup de foudre, Summer pas du tout. A partir de là, Marc Webb met en scène une comédie romantique racontée du point de vue du garçon qui se rend compte, au fil d’allers-retours de sa mémoire, de choses qu’il n’avait pas remarquées alors qu’il était en train de les vivre. Le récit, servi par des dialogues souvent drôles malgré quelques longueurs, couvre tout le spectre de la relation amoureuse, du premier coup de coeur aux rendez-vous, du sexe à la séparation et à la récrimination. Ce premier long métrage de Marc Webb a été présenté aux festivals de Sundance et Deauville.

– „Dans ses rêves“ de Karey Kirkpatrick (Etats-Unis, 1h47, „Imagine that“) avec Eddie Murphy et Yara Shahidi. Evan Danielson, un brillant homme d’affaires, consacre plus de temps à son Blackberry qu’à Olivia, sa fille de sept ans. Mais quand le doute le gagne et que sa carrière commence à s’écrouler, il trouve la solution à tous ses problèmes grâce au monde imaginaire inventé par la fillette…

– „Nos lieux interdits“, documentaire de Leïla Kilani (Maroc, France, 1h48). En 2004, le Roi du Maroc met en place une commission pour l’équité et la réconciliation pour enquêter sur la violence d’Etat durant ‚les années de plomb‘. Le film accompagne durant trois ans, quatre familles dans leur quête de la vérité : eux-mêmes ou les membres de leur famille ont été emprisonnés dans différents lieux disséminés dans le pays.
– „Pandorum“ de Christian Alvart (Etats-Unis, 1h45, interdiction moins de 12 ans) avec Dennis Quaid et Ben Foster. Deux astronautes, le Lieutenant Payton et le Caporal Bower se réveillent dans leur gigantesque vaisseau spatial après un long séjour en hyper-sommeil. Désorientés et plongés dans le noir, ils ne se souviennent ni de leurs identités ni de leur mission. Les seuls sons qui leur parviennent sont des vibrations provenant du coeur du vaisseau. Le Caporal Bower part en exploration et découvre quelques survivants qui vivent cachés, traqués par d’effroyables créatures.
– „Ultimatum“ de Alain Tasma (France, 1H41) avec Gaspard Ulliel et Jasmine Trinca. 31 décembre 1990. L’ultimatum lancé par l’Onu à l’Irak expire dans quinze jours: si Saddam Hussein n’évacue pas le Koweït, les Alliés disposeront d’un mandat pour utiliser la force. Dans les salles de rédaction occidentales, on évoque une troisième guerre mondiale. A Jérusalem, l’angoisse est immense : Saddam Hussein menace d’utiliser contre Israël des Scuds chargés d’armes chimiques et bactériologiques. Luisa et Nathanaël, mais aussi leurs amis, voisins, connaissances, attendent la fin de l’ultimatum dans une tension croissante.