L’exposition „Dessiner dans une machine à imprimer“, qui se déroule à la galerie d’art londonienne Annely Juda jusqu’au 11 juillet, est constituée d’oeuvres réalisées pour la plupart par ordinateur. L’artiste a également rehaussé certaines créations avec de la peinture après les avoir imprimées.
Propriétaire d’un iPhone depuis quatre mois seulement, il a expliqué au quotidien britannique Evening standard utiliser l’appareil pour dessiner et envoyer ses créations par email à ses amis.
„Parfois je suis allongé dans mon lit et j’envoie des commentaires artistiques illustrés à des amis et aussi mes propres tableaux iPhone. Aucun appareil photo n’est nécessaire“, a raconté M. Hockney. „J’aime dessiner des fleurs à la main sur mon iPhone et je les envoie à mes amis comme ça ils reçoivent des fleurs fraîches“.
„Et mes fleurs durent! Elles ne meurent jamais“, a-t-il relevé, expliquant que pour faire de l’art i-Phone, il fallait „caresser l’écran très délicatement“.
Selon lui, les récents progrès des logiciels de dessin permettent désormais de représenter fidèlement les „coups de crayon“ des artistes.
„Il y a des avantages et des désavantages dans tout ce qui est nouveau en termes de moyens d’expression pour les artistes, mais la vitesse dans ce cas précis avec les coloris est quelque chose de nouveau“.
„C’est un tout nouveau territoire pour l’art“, a estimé David Hockney, 71 ans. „C’est idiot d’appeler ça de l’art numérique. C’est comme si on appelait le dessin traditionnel, le dessin au crayon. Ce que je peux vous dire c’est que quand je dessine sur un téléphone ou un ordinateur, je sais que je réalise simplement des +dessins sur une machine à imprimer+“.
L’exposition présente notamment 10 paysages de son Yorkshire natal ainsi que 18 portraits.
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