Mittwoch12. November 2025

Demaart De Maart

En FranceLa reconnaissance d’un Etat palestinien ne fait pas l’unanimité

En France / La reconnaissance d’un Etat palestinien ne fait pas l’unanimité
La ville de Paris a fait afficher sur la tour Eiffel les couleurs de la Palestine et d’Israël, reliées par le dessin d’une colombe Photo: AFP/Bertrand Guay

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Le président Macron a donc officialisé hier après-midi à New York, devant l’Assemblée générale de l’ONU, la décision de la France de reconnaître la Palestine comme un Etat, ainsi qu’il l’avait annoncé cet été (voir Tageblatt du 26/27 juillet). Une dizaine d’autres pays, dont le Luxembourg, ont également choisi cette démarche. Mais cette décision, deux mois après son annonce, ne fait décidément pas l’unanimité dans l’Hexagone, d’autant plus qu’une controverse particulière est venue s’y greffer.

Cette controverse peut sembler bien mineure par rapport aux enjeux, puisqu’il s’agit simplement du droit qu’ont, ou non selon les points de vue, les mairies qui le souhaitent d’arborer le drapeau sur la façade, à l’occasion de cette annonce. L’idée en a été lancée à la fin de la semaine dernière par Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, mais aussitôt contrecarrée par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. Ce dernier a en effet fait valoir que sur un bâtiment officiel, seul le drapeau français et celui de d’UE pouvaient flotter, et il a demandé aux préfets d’engager des poursuites judiciaires contre les mires qui ne se plieraient pas à cette injonction.

Mais nombre d’intéressés – on en comptait encore 52 hier après-midi – ont fait valoir que lorsqu’il s’était agi du drapeau ukrainien, ceux qui avaient choisi de le hisser sur leur mairie n’avaient fait l’objet d’aucune remontrance officielle. Réponse du ministre: oui, mais il s’agissait alors d’un pays constitué et victime d’une agression internationalement condamnée. Réponse à cette réponse: et la Palestine, que justement la France reconnaît après beaucoup d’autres pays comme un Etat, n’est-elle pas victime, elle aussi, d’une agression quasi universellement condamnée? Quant à la ville de Paris, elle a contourné l’obstacle en affichant sur la tour Eiffel les couleurs et de la Palestine et d’Israël, reliées par le dessin d’une colombe …

Si l’appel d’Olivier Faure a irrité à droite, où l’on n’est pourtant pas enthousiasmé par Netanyahou, et discrètement embarrassé à gauche, c’est aussi parce qu’il a été largement perçu comme une tentative de priver La France insoumise du monopole de la défense des Palestiniens (et même, bien souvent, du Hamas) qu’elle s’est arrogé. Et corollairement d’attirer vers les candidats socialistes les voix de la communauté musulmane de France pour les prochaines élections municipales en en attendant d’autres.

Une consultation discrète à l’Elysée

Reste cependant, dans cette micro-affaire comme dans le débat beaucoup plus important sur la reconnaissance d’un Etat palestinien, l’autre communauté française la plus directement concernée: la communauté juive, qui est avec quelque sept cent mille personnes la plus importante d’Europe. Le président Macron a manifestement pris conscience de ses inquiétudes, surtout en un temps où les actes antisémites prolifèrent dans l’Hexagone.

Il a discrètement réuni à l’Elysée le 11 septembre dernier une vingtaine de personnalités juives parmi les plus en vue: les philosophes Bernard-Henri Lévy et Alain Finkielkraut, l’historien Marc Knobel, l’écrivaine Valérie Zenatti, la scénariste Danièle Thompson, et plusieurs grands patrons comme Maurice Lévy (Publicis). Le premier cité, „BHL“, a résumé le malaise quasi-général des invités en lançant à son hôte: „Cette reconnaissance, ce n’était pas le moment.“ Car pour lui, elle aurait gagné à constituer plutôt un point d’aboutissement à des négociations de paix. En outre, lorsqu’il avait annoncé ses intentions à cet égard, M. Macron y avait mis deux conditions dont on ne saurait dire qu’elles soient déjà atteintes: la libération de tous les otages et la mise à l’écart définitive du Hamas.

Reste qu’avec cette démarche, le président français comptait envoyer au moins deux messages. Le premier est que M. Netanyahou joue contre son propre camp en ne procédant plus qu’à un massacre en règle des Palestiniens, dont il a rendu la cause sympathique à des dizaines de pays qui n’en étaient pas nécessairement des supporters, surtout après l’abominable pogrom de masse du 7 octobre 2023. Le second est que décidément, la solution à deux Etats, qui postule que la Palestine en devienne un aussi, progresse dans la plupart des esprits. Sauf le sien, il est vrai, et celui de Donald Trump. Ce qui est évidemment beaucoup plus qu’un détail.

JJ
23. September 2025 - 9.19

Les Juifs n'oublient pas le terrorisme répandu sur leur pays par la PLO et la Hamas. Jamais un juif n'a fait exploser un bus écolier palestinien. Les arabes ont des problèmes de vivre entre eux paysiblement ( sectes musulmanes) ,comment iraient-ils vivre paisiblement avec l'ennemi juré,le juif?
"Les juifs doivent être éradiqués du globe." ( Mullahs iraniens )
Non. D'abord libérer les otages,ensuite pendre les tueurs Hamas haut et court. Et que fait notre civilisation? On réinvente l'étoile jaune. La différence entre 1933 et ce jour? Les juifs ne laisseront pas faire.