Euthanasie-Gesetz: Grossherzog Henri will Gesetz nicht unterschreiben

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Grossherzog Henri will das Gesetz zur Sterbehilfe nicht unterschreiben. Premierminister Jean-Claude Juncker bestätigte am Dienstagmorgen entsprechende Informationen und übte Kritik.

Laut luxemburgischer Verfassung könnte damit das Gesetz voerst nicht in Kraft treten. Die politischen Parteien wurden am Montagabend über die Position von Grossherzog Henri informiert.

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Pas d’euthanasie, pas de transparence, pas de transparence, pas de démocratie
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La monarchie luxembourgeoise

Heute (Dienstag) werden die einzelnen Fraktionen darüber beraten. „Eine konstitutionelle Krise müsse jetzt verhindert werden, betonte Premierminister Jean-Claude Juncker im Radio. „Wenn das Parlament ein Gesetz stimmt, muss das Gesetz in Kraft treten“, so der Premier weiter.
Der Grünen-Abgeordnete Jean Huss zeigte sich in einem Runfunkinterview bestürzt. „Der Grossherzog sei in dieser heiklen Frage falsch beraten worden“, so der Abgeordnete (VIDEO).
Das Gesetz zur Sterbehilfe sollte eigentlich zur zweiten Abstimmung am 11. Dezember ins Parlament kommen. Politisch gibt immer noch viele Vorbehalte bei dem Thema. Anders bei der Bevölkerung: In einer Umfrage hatten sich 79 Prozent der Befragten für das neue Gesetz ausgesprochen.
Das ein Staatsoberhaupt sein Veto gegen ein Gesetz einlegte kam bisher nur einmal vor. Grossherzogin Marie-Adelheid von Luxemburg zögerte 1912 ein neues Schulgesetz zu unterzeichnen. Das Gesetz stiess damals auf starken Widerstand der katholischen Kirche.
Bei unseren belgischen Nachbarn gibt es seit 2002 ein Sterbehilfe-Gesetz. Es gilt als das liberalste Gesetz der Welt. Im Mai 2002 beschloss das damalige belgische Parlament mit der Stimmenmehrheit von Liberalen, Sozialisten und Grünen ein entsprechendes Gesetz. Daraufhin erklärte die christdemokratische Opposition, sie werde beim Europäischen Gerichtshof für Menschenrechte gegen das Gesetz klagen. 
König Baudouin von Belgien war 1990 einmal für einen Tag zurückgetreten, um das Gesetz über die Legalisierung der Abtreibung nicht billigen zu müssen. Damals hatte die belgische Regierung eine rechtliche Konstruktion gefunden, um das Gesetz doch noch auf den Weg zu bringen.

 Législations et pratiques de l’euthanasie en Europe

En Europe, seuls les Pays-Bas et la Belgique ont légalisé l’euthanasie, la Suisse la tolère et le Luxembourg doit adopter prochainement une loi dans ce sens.
PAYS AYANT LEGALISE L’EUTHANASIE Le 1er avril 2002, les Pays-Bas deviennent le premier pays au monde à légaliser l’euthanasie: la loi exempte le médecin de poursuites judiciaires s’il respecte certains „critères de minutie“. La Belgique suit le 23 septembre 2002. Le 19 février 2008 le Luxembourg adopte en première lecture une loi légalisant l’euthanasie, qui doit passer ce mois-ci en deuxième lecture. Selon la radio RTL, le grand-duc Henri devrait refuser de la signer.
PAYS INTERDISANT L’EUTHANASIE MAIS AUTORISANT UNE FORME D’AIDE A LA MORT En France, la Loi Leonetti du 22 avril 2005 a instauré un droit au „laisser mourir“, sans permettre aux médecins de pratiquer l’euthanasie
. En Suisse, un médecin peut fournir à un malade condamné et désirant mourir une dose mortelle d’un médicament qu’il prendra lui-même. En Norvège, un médecin peut décider de ne pas traiter un patient agonisant à sa demande, ou, s’il ne peut communiquer, à celle de ses proches. Au Danemark, depuis fin 1992, on peut faire un „testament médical“ que les médecins doivent respecter. En Allemagne, l’euthanasie passive, comme le fait de débrancher une machine, n’est pas illégale si le patient a donné son consentement, ou s’il est possible de prouver qu’il a donné instruction à ses proches d’autoriser les médecins à le faire. La situation est sensiblement la même en Autriche. En Espagne, l’euthanasie n’est pas autorisée mais la loi reconnaît aux malades le droit de refuser d’être soignés. Le gouvernement réfléchit à une possible légalisation du suicide assisté. En Suède, une assistance médicale au suicide est possible. En Hongrie, les malades incurables peuvent refuser leur traitement. En République tchèque, la loi sur la Santé publique autorise les patients à refuser par écrit tout traitement. En Slovaquie, si „l’euthanasie et le suicide assisté sont inacceptables“, le personnel médical „atténue la douleur des malades incurables et des mourants, respecte la dignité humaine et les souhaits du patient en accord avec la législation“.
En Grande-Bretagne, l’euthanasie est interdite. Depuis 2002, la justice autorise l’interruption des soins dans certains cas. En Italie, l’euthanasie est interdite. Le droit de refuser des soins est reconnu par la Constitution.
PAYS OU L’EUTHANASIE EST STRICTEMENT INTERDITE ET NE PREVOYANT PAS D’AIDE A LA MORT
En Grèce, l’euthanasie est interdite, notamment sous le poids de l’Eglise orthodoxe.
En Pologne, l’euthanasie est passible de 3 mois à 5 ans de prison, mais „dans des cas exceptionnels“ le tribunal peut appliquer une atténuation extraordinaire de la peine, voire renoncer à l’infliger. La Bosnie, la Croatie et la Serbie considèrent l’euthanasie comme un homicide qu’ils punissent.