Obama a choisi son numéro deux

„Oui“, a répondu le sénateur de l’Illinois au site internet du journal USA Today, qui l’interrogeait pour savoir s’il avait déjà choisi son numéro deux. „Je n’en dirais pas plus jusqu’à ce que je présente mon colistier à tout le monde“, a-t-il ajouté. Sans donc en révéler le nom, M. Obama a livré quelques précisions, indiquant qu’il s’agissait de quelqu’un „préparé à devenir président“, et qu’il aurait un rôle de „partenaire“, susceptible de l’aider à „renforcer l’économie pour la classe moyenne et les familles qui travaillent“. „Je veux quelqu’un d’indépendant, qui soit capable de remettre en question mes idées préconçues, et avec qui je puisse avoir un vrai débat à la Maison Blanche“, a-t-il détaillé. L’équipe de campagne de M. Obama a promis d’avertir les partisans du sénateur de l’Illinois par courriel ou SMS „le moment venu“. Elle a réservé pour samedi le Old State Capitol à Springfield (Illinois, nord), le bâtiment historique où Abraham Lincoln, le président américain, qui a mis fin à l’esclavage, a servi en tant que sénateur. Une poignée de noms émergent: celui de Joe Biden, 65 ans, un pilier de la scène politique américaine, revient avec insistance. Les deux autres noms à être fréquemment cités sont ceux de Evan Bayh, 52 ans, sénateur de l’Indiana (nord) et spécialiste des questions de sécurité nationale et Tim Kaine, 50 ans, gouverneur de Virginie (est) un Etat clef dans la perspective de l’élection de novembre.
Deux femmes, la gouverneure du Kansas (centre) Kathleen Sebelius et la sénatrice de New York et ancienne rivale de M. Obama dans la course à l’investiture démocrate, Hillary Clinton, font figure de jokers.