Les premières moules belges recalées, sans mettre en péril le plat national

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Les premières moules belges de l'été ont été interdites à la consommation, soupçonnées de toxicité, obligeant les Belges à s'approvisionner exclusivement en mollusques étrangers pour concocter l'emblématique \"moules-frites\".

Les premières moules belges de l’été ont été interdites à la consommation, soupçonnées de toxicité, obligeant les Belges à s’approvisionner exclusivement en mollusques étrangers pour concocter l’emblématique „moules-frites“. Le retrait du marché de la première récolte de moules belges, une production marginale, ne bouleversera toutefois pas la tradition. Les Belges se délectent essentiellement des moules de la province de Zélande (Pays-Bas), limitrophe de la Belgique. Les toutes premières, mises sur le marché le 17 juillet, avaient comme chaque année donné lieu à des célébrations sur le modèle du Beaujolais nouveau. Les producteurs zélandais s’attendent cette année à une récolte de quelque 40.000 tonnes de moules. En comparaison la production de moules belges, cultivées sur des pontons en Mer du Nord, doit atteindre environ 15 tonnes cet été.
Les premières moules belges avaient été vendues dans le port d’Ostende le 25 juillet. Mais un échantillon prélevé a permis de déceler une contamination par des toxines produites par des algues, pouvant être responsables de problèmes gastriques.
Reste que leur producteur, Willy Versluys, est furieux et menace de poursuivre en justice l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA). Il réclame une contre-expertise. L’AFSCA a précisé que la présence d’algues toxiques dans la mer variait de jour en jour. „Des nouveaux échantillons seront pris à un rythme plus soutenu et si tout est positif, alors le producteur pourra de nouveau récolter ses moules“, a assuré l’agence alimentaire belge.