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Danièle Fonck décrit dans son éditorial que nous sommes désormais 602.005 résidents au Luxembourg: Il ne faudrait pas avoir peur de cela, bien au contraire, ce serait un enrichissement.

Désormais, nous sommes 602.005. Bref, 11.338 résidents de plus en un an. Un solde positif, 13.831 habitants étant partis et 24.379 arrivés.

Qui sont ces nouveaux venus? Tout d’abord des Français, 18,6%, des Italiens, 9,9% et 8,4% de Portugais.

En tout et pour tout 47,9% contre 52,1% de Luxembourgeois, l’âge moyen tournant autour de 40 ans.

Il y a vingt ans déjà, l’ancien premier ministre Jean-Claude Juncker avait fixé le cap de 700.000 habitants. Concept critiqué par beaucoup à l’époque, même si l’évolution n’aurait pas pu être autre dans un pays où chacun tient à ses acquis, à son niveau de vie, à la croissance continue. La population doit donc croître, de même que le nombre de frontaliers venant prêter main forte, vu le nombre de postes à pourvoir.

Cela implique évidemment des équipements constamment repensés, des écoles, des hôpitaux et médecins, des services de soin et de gériatrie. Tout comme des infrastructures culturelles prenant en compte la diversité et la pluralité socio-culturelle des „nouveaux“ dans le respect des particularités locales centenaires.

Faut-il avoir peur de cela? Non, bien au contraire. C’est un enrichissement, une plus-value, même s’il faut s’adapter, souffrir la contradiction, accepter l’autre dans ce qu’il a comme bagage culturel au sens large du terme.

Un pays qui change est un pays qui bouge.

Le contraire serait l’équivalent de la stagnation. Point ne sert de gémir sur les villes qui s’étendent et se métropolisent, les résidences qui remplacent les maisons individuelles, les modes de vie s’en trouveront changés.

Le Luxembourg a tant de surfaces vertes qu’il y a de la marge, beaucoup de marge, pour que chacun puisse trouver sa place, qu’il soit urbain ou campagnard. L’aménagement du territoire est certes fondamental et la refonte des politiques des transports vitale. Faute de quoi le Grand-Duché étouffera dans ses bouchons, nuira durablement à la santé de ses citoyens par le stress et la pollution, sujet que l’on évite volontiers mais lequel n’en demeure pas moins réel et quotidien.

S’il s’avérait vrai que 10.000 emplois continueraient d’être créés bon an, mal an, alors on ne voit pas comment y parvenir sans que le Grand-Duché n’accueille quelque 14.000 personnes par an, précise le Statec.

Nul n’échappe à la réalité. Il ne sert à rien de se leurrer. Même en période électorale.

Serenissima en Escher Jong
20. April 2018 - 11.55

Il est vrai que le Luxembourg a changé, mais vous avez raison Madame, c'est un enrichissement et une nécessité pour er progrès économique et la continuation de notre niveau de vie. Certes il y a lieu de prévoir l'infrastructure elle doit même anticiper cet accroissement continu de la population...il faut certes repenser notre manière d'habiter, et de nous déplacer...arriver à une restriction du trafic automobile individuel ,le cas échéant....mais on a pas le choix: notre densité de la population est moins que dans les Pays Bas ou Malte par exemple...donc il faut rester positif et accueillant.....on sera bientôt 1 million...

Cornichon
20. April 2018 - 9.40

C'est drôle que la plupart des gens qui habitent dans des maisons prône la croissance et disent qu'il faut habiter dans des appartements. En plus la politique devrait initier des standards de construction parce que la qualité des appartements est incroyablement mauvaise. Ce sont des constructions qu'il faut détruire de nouveau en 30 ans. On nous dit de ne pas râler mais la qualité souffre partout. Le traffic, le logement, la criminalité, l'éducation des jeunes, assurance dépendance. On cherche de la main d'oeuvre pour maintenir notre niveau de vie, mais le niveau de vie baisse. Fissure entre riche et pauvre p.ex.

Scholnier
20. April 2018 - 8.15

Madame, les surfaces vertes deviennent de plus en plus rare, soyons sérieux, gardons un peu de nature, d'espaces vertes pour nos enfants. A qui sert- il de vivre dans une cage en béton,garnie de temple de la consommation ? Mieux réduire la croissance, le surpeuplement, que de pourrir dans des problèmes d'autoroutes plein de bouchons, un manque d'habitatitions à prix raisonables, ...........Un pays qui change trop est un pays qui perd son identité.