Ist das Kunst oder kann das weg?

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Seit knapp zwei Wochen ist klar: Die „Chapelle“, eine Auftragsarbeit des belgischen Künstlers Wim Delvoye, die zwölf Jahre lang im Mudam stand, wird abgebaut. Bisher gelangten jedoch nur wenige Informationen an die Öffentlichkeit, die zudem mehr Fragen aufwarfen, als dass Antworten geliefert worden wären. Es besteht Gesprächsbedarf. Und zwar an mehreren Fronten.

Von Anne Schaaf und Jeff Schinker

Die Kapelle nach gotischem Vorbild samt ihrer subversiven Kirchenfenster kann durchaus als politische Kunst verstanden und interpretiert werden. Dass das Gebäude im Gebäude nun aber weichen soll, damit der Raum für pädagogische Zwecke genutzt werden kann, lässt dem Werk unter den derzeitigen Umständen eine weitere politische Konnotation zukommen – und zwar ohne Zutun des Künstlers. Denn der Umgang mit der dargestellten Kunst wird zum Politikum.

Indes stellt Kunst in der aktuellen Diskussion um den baldigen Abbau längst nicht mehr den Hauptinhalt dar. Geht es hier auch um Machtspiele? Wer verfügt genau über ein Mitbestimmungsrecht? Wem gegenüber ist Rechenschaft abzulegen? Spielen Standpunkte aus der Zivilgesellschaft in dieser Debatte überhaupt eine Rolle? Wir finden schon. Daher haben wir unterschiedlichen Akteuren die Möglichkeit gegeben, ihre Einschätzung zu der Frage zu äußern, ob in diesem Kontext von einer Zweckentfremdung der Kunst durch die Politik die Rede sein kann.


„Mudamnatio“
Danielle Igniti,
Leiterin des Kulturhauses opderschmelz

„Depuis le début, le ver était dans le fruit. Il fallait défendre le Fort Thüngen contre les assaillants de l’art contemporain. Les vieux murs contre l’art contemporain. Les arguments volaient bas. Un musée d’art contemporain sert à quoi? A qui? Je me souviens d’un échange fulgurant que j’ai eu avec feu John Castegnaro, à qui j’avais reproché de ne pas avoir d’ambition pour la classe ouvrière, puisqu’il avait, dans une assemblée générale de l’OGB-L, déclaré que „di kleng Leit“ n’avaient pas besoin d’un musée, mais d’hôpitaux et de maisons de soins. Il avait moyennement apprécié.

Mais d’autres avaient de l’ambition et même démesurée, et ils ont choisi Pei, le constructeur de la pyramide mitterrandienne, qui a proposé un projet grandiloquent et cher. Sous la pression, il fallait réduire, et réduire, et réduire encore. On a voulu aller pisser avec les grands, mais on a fini par se pisser sur les chaussures.
Puis vint l’épisode de la pierre de Bourgogne qui a failli coûter sa tête à la ministre de la Culture.

Enfin, Marie-Claude Beaud arriva. Elle règnera en maîtresse non pas du lieu, car il n’était pas fini, mais du futur lieu. Patiemment et impatiemment à la fois, elle construit l’équipe, mit en place le concept et définit les programmations. Notons au passage qu’elle a réussi à élargir notre vison de l’art contemporain en introduisant la danse, la performance, la mode et le design, ce dont le Mudam profite encore aujourd’hui. On était ravi, moi en tous cas, et on avait l’impression de vivre dans une grande ville, une capitale, une métropole.

Marie-Claire Beaud avait le savoir-faire, les contacts, l’autorité et le culot. Elle passait en force souvent, en douceur parfois, mais toujours sans transigeance. On la courtisait mais, comme dans toutes les cours, nombreux étaient les intrigants qui n’admettaient pas leur manque d’influence; qui n’appréciaient pas ses choix radicaux toujours en faveur de l’art contemporain; qui regrettaient amèrement parce que „leurs“ artistes, leurs collections, leurs intérêts n’étaient pas considérés.

Et finalement: ils ont gagné et Marie-Claude Beaud a pris les voiles pour un autre paradis où la princesse soutient sa directrice et ne se mêle pas de sa programmation (et oui ça existe!).

Vint le petit rital, le gentil Enrico que tout ce beau monde n’apprécie pas spécialement mais croit pouvoir faire sauter à sa guise. Il veut passer le message de l’art avec gentillesse et quelques concessions anodines. Il change un peu l’alphabet, pour contenter les illettrés.
Mais il refuse les sauteries huppées à portes closes et expose ceux qu’il estime au niveau d’un musée d’art contemporain international. Le piccolo mondo se fâche: „Et moi et moi et moi?“ Avec un petit montage télé dans une émission de merde qui n’a strictement rien à voir avec la culture, mais qui se targue de défendre les petites gens, encore eux, on réussit alors à créer la polémique.

Et hop! Exit Lunghi. „Ouf on va enfin pouvoir faire ce qu’on veut.“ Plaire à nos électeurs, plaire aux masses, faire du chiffre de visiteurs, être populiste à souhait, se faire mousser.
Et on choisit une nouvelle direction, “ artistique“ celle-là, non plus „générale“, car on ne donne pas tout le pouvoir de décision aux professionnels de la culture, „ah non, ça c’est terminé désormais“. Et la nouvelle directrice est coupable avant d’avoir été engagée et doit assumer les décisions étonnantes comme le fait d’enlever des œuvres emblématiques, celui de réduire l’équipe, etc. Un bouc émissaire bien rémunéré jusqu’à la retraite en quelques années.

On apprend alors qu’elle est convoquée devant la commission culturelle de la Chambre des députés. Le monde n’a jamais vu une chose pareille. Aucun directeur d’institution culturelle n’a jamais dû se justifier devant la Chambre; et pourquoi aussi? Décidément, le Mudam n’a jamais été, et n’est toujours pas, une institution comme les autres. L’art contemporain est suspect. Mais pourquoi la Chambre ne convoque-t-elle pas la présidente du Conseil d’administration?

Pour lui poser des questions intéressantes du genre: Quid du comité scientifique qui n’existe plus, envisage-t-on d’en nommer un nouveau, comme dans tous les musées du monde? Quel est le statut de la collection du Mudam, privée ou publique? A qui appartiennent les œuvres acquises?

Le Mudam, on s’en fout, me direz-vous? Mais j’ai bien peur que la façon dont on agit ici en dilettante est représentative de la façon dont la politique culturelle est menée au Luxembourg. Le produit culturel se doit d’avoir une plus-value comptable. On a très peu d’estime pour les acteurs culturels et, entre les alternances et enjeux politiques, ils ne disposent pas du temps et du souffle nécessaires pour développer des projets de valeur. La culture n’est nullement prise au sérieux, elle „sert“ à la rigueur à placer les copains, elle est décoration, amusement léger, superficielle, pas indispensable. On la fait accessoirement, „niewelaanscht“, sans engagement, sans amour et, surtout, dans l’ignorance.“


Die Trennung von Kunst, Staat und Finanzen
Prof. Dr. Norbert Campagna, Philosoph

Die Kunst ist ein Medium der Selbstverständigung des Menschen mit sich selbst. Die Menschen konfrontieren sich hier mit sich selbst, mit ihren Fragen, Möglichkeiten, Gefühlen usw. Sie ist insofern auf die Politik angewiesen, als Letztere, als Medium der Organisation einer friedlichen und gerechten Gemeinschaft, die Bedingungen der Möglichkeit für das Ablaufen der Selbstverständigungsprozesse schaffen soll. Im hobbesschen Naturzustand gibt es keine Kunst.

Doch aus der Tatsache, dass die Kunst die Politik braucht, folgt nicht, dass die Kunst sich, sozusagen als Erweis ihrer Dankbarkeit der Politik gegenüber, durch diese instrumentalisieren lassen sollte, vor allem dann nicht, wenn die Politik zu einem Ort degradiert wird, an dem es nur noch um den Machterhalt geht. Heute ist sie leider ein solcher Ort. Und es geht der Kunst wie einst der katholischen Religion und Kirche, die, weil der Staat sie schützte, von diesem als Legitimationsinstrument gebraucht wurden.

Wenn dem so ist, dann sollte jeder die Kunst als menschliches Selbstverständigungsmedium respektierende Mensch es sich zur Pflicht machen, der Instrumentalisierung der Kunst ein Ende zu setzen bzw. auf ein solches Ende zu pochen. Und man sollte es sich auch zur Pflicht machen, auf die Trennung von Kunst und Finanzwelt hin zu arbeiten. Kunstwerke oder künstlerische Veranstaltungen sollten keine Propagandamittel für eine Regierung sein, genauso wie sie keine Waren sein sollten, die man, ähnlich anderen Waren, auf einem Kunstmarkt kaufen kann.

Die Kunst sollte nach den Gesetzen der Freiheit funktionieren. Nur so kann sie ihrer Rolle als nicht durch externe Zwecke verzerrtes Selbstverständigungsmedium gerecht werden. Sie der Logik der rein interessegeleiteten Parteipolitik – eine andere Politik kennt die heutige Welt nicht mehr – oder sie der nur ganz wenigen profitierende Logik der Finanzwelt zu unterwerfen, heißt, sie in ihrem Wesen verraten und den Menschen einen der zentralen Orte nehmen, an denen sie sich auf eine zugleich ästhetische und rationale Art und Weise mit ihrer conditio humana auseinandersetzen können.

Die bei künstlerischen Veranstaltungen paradierenden, wohlernährten Politiker sollten sich an Marx’ Aussage in den Manuskripten erinnern: „Der sorgenvolle, bedürftige Mensch hat keinen Sinn für das schönste Schauspiel […].“ Die Politik sollte die Bedingungen der Möglichkeit für das Wiedererwachen dieses Sinnes schaffen.


Die Kapelle muss raus. Aus dieser Diskussion.
Richtung 22

„Ja, eine Diskussion der Parteien über kulturpolitische Themen wäre wünschenswert, gerne auch über das Mudam, seinen öffentlichen Auftrag und seine tatsächliche Ausrichtung. Aber wieso über ein einzelnes Ausstellungsstück?

Angespornt durch eine mediale Polemik, versuchen CSV und ADR, die Vermutung in den Raum zu stellen, dass öffentliche Gelder unter der Verantwortung von Kulturminister Bettel verprasst werden. Der Abbau von Altem ist ein ertragreicher Streitpunkt. Der Kulturminister antwortet geschickt in gleicher Rhetorik, es gelte, Kunstwerke, die im Museumskeller verstauben, zeigen zu können. Es sind nun mal Wahlen und da geben sich die Parteien gerne volksnah – also möglichst skeptisch gegenüber allem, was Kunst ist und kostet.

Ein künstlicher Aufreger, die kulturpolitische Diskussion bleibt aus. Bilanz der blau-rot-grünen Legislaturperiode: eine amüsante Personalrochade im Kulturministerium und Personal-Querelen rund um Esch 2022. Das Parlament (Zählen Sie die Anzahl der Sitzungen der Kulturkommission) und die Regierung (Was macht eigentlich Guy Arendt? Urlaub in Panama?) umgehen das Thema lieber und outsourcen mithilfe der Assisen die Kulturpolitik gänzlich aus ihrem Verantwortungsbereich.

Hierzulande gibt es zwar keine Kulturpolitik, es wird aber sehr wohl mit Kultur Politik gemacht. Wirtschafts- und Standortpolitik. Das Mudam ist ein wichtiger Baustein im Business des Finanzplatzes. Banken kontrollieren das Museum über Mäzenate und den Verwaltungsrat. Es gibt eine direkte Zusammenarbeit des Mudam mit dem Freeport, mit dem Ziel der Wertsteigerung von Kunstwerken. Die Kandidaturen für den rezent ausgeschrieben Direktor/innen-Posten gingen an den Verantwortlichen des Art & Finance Department der Beratungsfirma Deloitte. Im Verwaltungsrat und im „Comité de gestion“ des Mudam regiert Philippe Dupont, Gründungsmitglied der Finanzkanzlei Arendt & Medernach. Das Mudam ist schlussendlich genau wie die Philharmonie Eventlocation für Konzerne, Laufsteg Superreicher und Fotokulisse fürs Nation Branding. Finanziert mit öffentlichen Geldern eines kargen Kulturbudgets, das hier als Wirtschaftsbeihilfe missbraucht wird.

Der Fokus auf die Kapelle verdeckt demnach die eigentlichen Mudam-Skandale. Wann diskutieren wir über diese, in Medien, in der Politik und – packen wir uns an der eigenen Nase – in unserer obrigkeitshörigen und anbiedernden Kunstwelt?“


Andere Räume nutzen?
Sonja Kmec, Historikerin

„Nicht nur die Katholiken fürchten um den Erhalt ihrer Sakralbauten unter freiem Himmel. Auch Kunstliebhaber werden mit Abbau und Umnutzung einer „Kapelle“ konfrontiert. Einer kuratorischen Maßnahme, der sie nicht zugestimmt haben.

Eine Lösung mit dem Künstler Delvoye zu suchen, schien hier wohl weniger dringlich gewesen zu sein als mit dem Erzbischof ein Übereinkommen zu treffen. Ein Referendum wäre auch keine Gefahr: Wer wird sich denn gegen eine pädagogische Lernstelle aussprechen? So überlegten vielleicht die Verantwortlichen und rechneten nicht damit, dass in einem Wahljahr alles zum Politikum und Medienhype werden kann.
Während die einen hier eine weitere konkrete Maßnahme zur Trennung von Staat und Kunst sehen wollen („un risque de dérive vers une privatisation vulgaire d’une infrastructure publique“ – Josée Hansen in ihrem Leitartikel am 6. April), vermuten die anderen eine Abrechnung mit der Ära Lunghi („Et moi, je suis associé à l’ancienne garde – je vois ce démontage comme une revanche personnelle“ – Wim Delvoye im Land-Interview).

Dass die „Kapelle“ als Zugeständnis an katholische Kreise eingemottet werden soll (Kommentar eines Tageblatt-Lesers am 4. April), scheint mir allerdings etwas weit hergeholt. Auch wenn die Gemüter sich angesichts der „Cloaca“ erhitzt hatten, so vermochte es die ästhetisch und handwerklich sehr anspruchsvoll gestaltete „Kapelle“, zur Ergötzung aller, die Kunstepochen der Gothik und der Postmoderne zu verbinden. Das Argument, dass Platz für andere Werke und eine Lernstätte (oder beides?) geschaffen werden soll, ist sicher valide. Nur fragt man sich, ob es nicht andere Räume gibt, die für pädagogische Zwecke genutzt werden können.

Auch ist es immer eine tolle Erfahrung, im Mudam oder in anderen Museen einer Kinderführung zu begegnen: Die Kleinen hocken auf Kissen auf dem Boden, bestaunen die Kunstwerke, malen sie ab, kommentieren und diskutieren die Exponate. Separate Räume sind vielleicht von Vorteil für bestimmte Aktivitäten, aber ein Museum lebt von seinen Besuchern, auch den kleinsten, die hoffentlich dann als Erwachsene mit ihrem Nachwuchs wiederkehren.“


Bitte nicht noch mal!
Hans Fellner (Kunsthistoriker, Kurator)

„Ich empfinde die laufende Debatte als eher ärgerlich: Man sollte nicht vergessen, dass der Grundsatz der künstlerischen Freiheit auch für die kuratorische Arbeit gelten sollte, die von der neuen Direktorin verantwortet wird. Der Pfad der Moderne ist ja geprägt vom ständigen Wandel und die beschlossene Entfernung der Arbeit kein Sakrileg. Ein öffentlicher Reflex, der eher denkmalpflegerischen Ambitionen entspringt, scheint mir in diesem Kontext fehl am Platz.
Konnte Wim Delvoye doch seine Arbeiten jüngst in einer breiten monografischen Ausstellung zeigen, erinnert die Inszenierung und Medialisierung des gekränkten Künstlers unheilvoll an die Affäre Drescher-RTL-Lunghi.“


Mystère a Misère
Serge Ecker, lëtzebuergeschen Kënschtler

„Allgemeng soll d’Administratioun sech aus dem Kreativen/Kuratoreschen eraushalen. Ech verstinn, wann e Kommissär (also eng Person, déi eng Expo mécht) decidéiert, eppes anescht ze weisen, mee vu Säite vun enger Administratioun ass sou en Handlen inakzeptabel.
Momentan wierkt et, wéi wann d’Kultur sech misst spektakulariséieren a kommerziell selwer droen.
Et gëtt en Disrespekt fir d’Aarbecht an d’Schafe vu Kënschtler, mee genee sou gutt fir Plätterchersleeër oder Botzpersonal. Gefërdert a respektéiert gëtt Zwëschenhändlertum an d’Erhéije vun der Marge …Während dëser Legislaturperiod war et e fléissenden Iwwergang vum Mystère de la culture zum Misère de la culture.“


Kultur ist keine Kunst
Guy Helminger, Schriftsteller

„Es ist schön, Kultur zu haben. Auch in Luxemburg finden wir sie. Die meisten von uns können mit Messer und Gabel essen. Und auch beim Einkaufswagen handelt es sich um ein Kulturgut. Etwas Kultur zu haben, ist allerdings nicht wirklich eine Kunst. Genau um die geht es aber beim erneuten Mudam-Spektakel.

Dass ein Kunstwerk von Wim Delvoye, ohne diesen zu informieren, abgebaut werden soll, um an gleicher Stelle einen leeren Raum für Museumspädagogik zu schaffen, ist symptomatisch für das luxemburgische Verhältnis zur Kunst, ein Verhältnis, das aus dem fundamentalen Missverständnis besteht, Kunst sei nicht wichtig.

Dabei ist Kunst etwas elementar Menschliches, etwas, das mit dem alltäglichen Leben von uns allen zu tun hat, etwas, das existentielle Fragen mit Ästhetik verbindet.
Sicher gibt es Förderung, allzu große Wunden bekommen ihr Pflaster, und auch Museumspädagogik ist nichts Schlechtes, der ein oder andere Luxemburger geht sogar ins Museum oder kauft auch mal ein einheimisches Buch, aber verankert im „Mir wëlle bleiwen, wat mir sinn“ ist der leere Raum, nicht die Kapelle Delvoyes. In anderen Ländern würden die Menschen gegen ein solches Vorgehen in einem Museum auf die Straße gehen, in unserem Land fragen die meisten: „Was für eine Kapelle?“

Kaum einen stört es, dass sein Kind im Großherzogtum Abitur machen kann, ohne je einen Luxemburger Autor gelesen zu haben. Der Premier darf einen Museumsdirektor, ohne den Luxemburg auf der internationalen Karte für zeitgenössische Kunst nicht sichtbar wäre, aufgrund eines gefälschten Videos, vorverurteilen und kommt ohne Konsequenzen davon.
Die Organisatoren von „Kulturhauptstadt Esch 2022“ müssen sich elendig diffamieren lassen, weil Politikern die eigene Parteikarte wichtiger ist, als in puncto Kunst an einem Strang zu ziehen. Und während die Nachbarländer und der Rest der Welt sich einen Namen damit machen, die Arbeiten ihrer Künstlerinnen und Kunstschaffenden zu zeigen und so in der Achtung und im Ansehen steigen, besteht unser „Nation Branding“ darin, Krawatten mit dem Logo der genannten Aktion zu verkaufen.

Sollte nicht jeder Luxemburger beim Betreten jenes Geschäftes, das stellvertretend fürs Nation Branding seine Tore nahe dem großherzoglichen Palast geöffnet hat, angesichts von Kaffeetassen und Fußbällen vor Erschütterung weinen? Ich möchte kein Brandzeichen, geformt aus Briefmarken und Jutetaschen. Das ist nicht Luxemburg! Das ist Seelenlosigkeit!

Nein, Kultur ist keine Kunst. Hingegen zeugt der hiesige Umgang mit Kunst von beschämender Kulturlosigkeit.“

Mettwurscht
19. April 2018 - 22.01

Wat Dir all een opfeiert. Et ass dach gut das eppes Neits kennt. Deen beleidegten Artist - deem seng Haptkonscht dorauser besteht ze provozeieren - kritt schon vill ze vill Reklam gemeet. Dat well jidvereen drop eran fällt. Außerdeem get jo och net 15 Joer lang ET am Kino gewissen

J.C. KEMP
19. April 2018 - 18.32

Ech froë mech, wat di wierklech Uersach ass, firwaat déi Installatioun soll ewech. Ass et nët vlaït, dat do e Wuerdenträger op Besuch kënnt, dem seng reliéis Gefiller do gestéiert kéinte gin. Si hate jo zu Paréis och verschidde Saachen ewech geholl, wéi esou een aus dem Noën Oste koum, an dat war kee vun der Musel. :-)

Catherine Gaeng
19. April 2018 - 17.31

Si tant de gens, y compris ou même surtout ceux au fait de la chose culturelle, réagissent à ce qui de prime abord relève de la prérogative reconnue d’une directrice, à savoir l’enlèvement d’une œuvre d’art dans le musée dont elle a la charge, c’est peut-être parce que chacun sent plus ou moins confusément qu’il ne s’agit pas de cela. Est-il crédible que pas même trois semaines après son arrivée, donc sans connaître un tant soit peu le contexte et l’institut, la première décision de la directrice du musée soit d’enlever l’œuvre devenue emblématique pour ce dernier ? Dans l’affirmative il faudrait bel et bien soupçonner une damnatio memoriae. Ce qui serait tellement indigne d’une grande professionnelle que l’on ne peut y croire. Et puis il y a la manière dont l’artiste a été informé – un courrier de nature technique adressé à son assistant par une collaboratrice du Mudam. Et les contradictions aussi : affirmer à plusieurs reprises vouloir donner la priorité à la collection, mais amputer cette dernière d’une œuvre majeure ; arguer d’un besoin accru d’espace d’exposition (donc de la nécessité de récupérer le Pavillon pourtant peu idéal à cause de sa luminosité), mais supprimer les cimaises qui avaient permis de faire du foyer sous le Grand Hall un espace d’exposition bien plus vaste ; créer un « lieu permanent dédié à la programmation pédagogique », mais en le rapetissant par rapport à l’existant et au détriment d’une œuvre d’art dont la monstration est tout de même la mission première du musée. Il convient également de relever la curieuse ambiguïté d’un communiqué qui a associé la création de l’espace pédagogique à l’annonce du soutien renouvelé de la Leir Charitable Foundation, comme s’il était évident pour son rédacteur que cette manne providentielle suffirait à justifier une décision radicale et que l’on devinait impopulaire ; malheureusement, ce qui va de soi pour le premier homme d’argent venu, passe moins bien auprès de l’amateur d’art ou du journaliste culturel, voire du mécène lui-même puisque la fondation Leir a tenu à faire savoir qu’elle n’a rien exigé en contrepartie de son don. Bref, on a du mal à croire qu’une directrice de musée soit à la manœuvre. Qui alors ? Pour le savoir il suffit peut-être de se demander : « cui bono ? »

Pompier Sam
19. April 2018 - 8.30

Natierlech as et Konscht, mais dat hescht jo net dass et op all Eiwegkeet muss op der selweschter Platz exposeirt ginn.