Wochenzeitung „Le Jeudi“ erscheint am Donnerstag zum letzten Mal

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Die Wochenzeitung „Le Jeudi“ wird am Donnerstag zum letzten Mal erscheinen. Das teilt das Verlagshaus Editpress am Dienstag mit. Als Grund werden die finanziellen Schwierigkeiten der Zeitung genannt.

Hier die offizielle Mitteilung:

Editpress Luxembourg S.A. est au regret d’annoncer l‘arrêt de la publication de l’hebdomadaire Le Jeudi. La dernière édition du journal en langue française fondé en 1997 paraîtra le 6 juin 2019.

La décision d’arrêt, prise en ce jour par le conseil d’administration de la société, fait suite aux changements fondamentaux auxquels la presse doit faire face avec l’avènement d’Internet. La publicité, longtemps principale source de revenus de la presse, s’est ainsi largement déplacée vers la sphère numérique, en premier lieu les opérateurs mondiaux de la recherche et des médias sociaux. Le Jeudi n’a dans ce contexte malheureusement pas réussi à compenser le recul de ces revenus par une hausse des recettes d’abonnements de lecteurs.

Conscient de la responsabilité sociale de l’entreprise, la direction d’Editpress entrera en discussions avec la délégation du personnel et le syndicat représentatif dans la société.

Editpress remercie la rédaction de Le Jeudi, dirigée par le rédacteur en chef Jacques Hillion, pour son engagement exemplaire.

Editpress Luxembourg S.A., établi à Esch-sur-Alzette, est la société éditrice du quotidien Tageblatt, fondé en 1913, et de l’hebdomadaire Le Jeudi. La société opère un centre d’impression de journaux dans la zone d’activité Sommet. Editpress détient en outre des participations dans les sociétés éditrices des journaux Le Quotidien et L’Essentiel ainsi que du magazine Revue, notamment.

rowo
6. Juni 2019 - 19.52

Einfach nur schade! Ein schlechtes Zeichen für unsere Bildung und Kultur mit denen es rapide bergab geht. Lesen ist anscheinend nicht mehr in, es ist zu anstrengend und zeitraubend. Oberflächlichkeit ist angesagt. Und wo die hinführt, wird uns täglich, in einem immer erschreckenderen Masse, vorgeführt.

MartyMcFly
5. Juni 2019 - 19.07

C'est très triste. Nous perdons un hebdomaire qui faisait du vrai journalisme thématique approfondi. Ce qui se fait rare au Luxembourg comme ailleurs. Malheureusement c'est plutôt les gros titres et photos de l'espèce Bildzeitung, qui ont la quote en terme volume de vente et donc en lucrativité financière... ***sad***

Claude Weber (Ligue des Droits de l'Homme
5. Juni 2019 - 9.06

Si 'Le Jeudi' disparaît, la Ligue des Droits de l'Homme qui y publie une chronique mensuelle depuis 2008 perd un moyen d'expression sans pareil. L'arrêt de cet hebdomadaire francophone ouvert sur la Grande Région et sur l'Europe ne réjouira que les ennemis de la diversité, les militants identitaires et les partisans du repli sur soi. Mais peut-être que tout n'est pas perdu ...

Binsfeldsrom
4. Juni 2019 - 21.43

Je partage entièrement l'avis de Roger Infalt. Je suis depuis très longtemps adepte du groupe Editpress, qui m'a aussi donné la chance de terminer ma carrière professionnelle en toute dignité et je ne peux que l'en remercier. Mais je trouve aussi qu'avec le départ voulu ou forcé de certaines personalités, la politique du groupe a fortement changé et ceci dans une direction que je ne saurais apprécier personnellement. La fin du Le Jeudi n'en est qu'une conséquence logique et c'est bien dommage de perdre un hebdomadaire construit de façon intelligente, regorgeant d'articles et de commentaires tout aussi intelligents que pertinents. Je sais que les débuts ont été plus ou moins houleux et que Danièle en a affreusement souffert. J'ai du mal à comprendre la politique actuelle du comité de direction du groupe Editpress, mais je ne suis qu'un tout petit maillon. La perte du Jeudi est une perte certaine pour l'intelligence et la pertinence dans le monde du journalisme luxembourgeois. Dont acte

John
4. Juni 2019 - 21.30

All Zeitung déi verschwënnt ass ee Verloscht. Et mecht mech traureg. Awer wann ech und de Jeudi denken, dann denken ech un deemols wou d‘Zeitung öffentlech fiergestalltginn ass vun der Madame Fonk als „Zeitung net fir Portugiesen“. An ëmmer wann een vum Jeudi geschwat huet, koum ëmmer direkt d‘Bemierkung „le journal pas pour les portugais“. Kee Wonner, datt déi Zeitung nie wierklech serieux geholl ginn ass. De Jeudi hat vun Ufank un een Image Problem doweinst an ass deen nie lass ginn.

Roger Infalt
4. Juni 2019 - 18.39

C‘est une nouvelle qui me rend très triste. Je pense à toutes celles et tous ceux qui ont fait naître ce journal il y a 22 ans, mais je pense aussi à tous les journalistes et autres du Le Jeudi, qui sont maintenant devant un grand tas de débris. Chaque journal qui disparaît = une énorme perte pour la société.